Nationalisation de l’eau potable au Niger : Fin du contrat avec le groupe français Veolia

Le gouvernement nigérien a décidé de nationaliser l’exploitation de l’eau potable, mettant fin au contrat avec le groupe français Veolia et sa filiale Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), qui a assuré l’accès à l’eau potable à la majorité de la population nigérienne pendant plus de 22 ans.

La décision de nationaliser fait suite à l’adoption par le Conseil des ministres intérimaire d’un projet de décret établissant les statuts juridiques d’une nouvelle société publique appelée La Nigérienne des Eaux. La concession de Veolia a expiré le 31 décembre, et la nouvelle entité prend désormais en charge l’exploitation, la production et la distribution d’eau potable dans les zones urbaines et semi-urbaines du pays.

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Le projet de décret vise à doter La Nigérienne des Eaux des règles d’organisation et de fonctionnement nécessaires à l’exercice de ses missions. Cette initiative intervient dans un contexte où l’accès à l’eau potable au Niger demeure faible, avec d’importantes disparités entre zones urbaines et rurales ainsi qu’entre régions, où seulement 56% de la population a accès à une source d’eau potable.

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Cette nationalisation reflète la volonté du gouvernement nigérien de prendre en charge la gestion de ce secteur vital et stratégique, marquant un tournant significatif dans la manière dont les services d’eau sont gérés dans le pays.

Notons qu’en février dernier, le Gabon a retiré la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia, mettant fin à une relation de 21 ans entre le groupe français et l’État dirigé par Ali Bongo. Les motifs évoqués comprennent la dégradation de la qualité du service, les efforts financiers non concluants de l’État, et les plaintes récurrentes de la population.

La SEEG, opérant dans le cadre d’un partenariat public-privé, avait le monopole de la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon depuis 1997. Cependant, des tensions avaient déjà émergé au fil des mois, avec des critiques sur les coupures d’eau et les délestages électriques fréquents.

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Le ministère gabonais de l’Eau et de l’Énergie justifie la décision en mettant en avant la dégradation des services et les plaintes des citoyens. Les deux parties tentent actuellement de résoudre leur différend devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) à Paris.

Cette rupture marque la fin d’une période tumultueuse de partenariat public-privé, mais le différend en cours devant le CIRDI suggère que les questions non résolues persistent entre Veolia et l’État gabonais. L’issue de ces procédures légales restera à suivre pour déterminer le dénouement final de ce différend.

 

 

 

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