Cette décision émane directement du président de la république Hage Geingob. Les voyages officiels à l’étranger sont interdits pour tous les ministres pas par punition mais par souci de réduction des dépenses publiques. L’interdiction couvre tout le mois de février.
La dette publique étant passée de 2 milliards d’euros en 2013 à près de 5 milliards d’euros en 2017, l’Etat n’a trouvé d’autres moyens que de mettre temporairement fin à ces dépenses liés aux voyages à répétition. « Aucune demande de voyage à l’étranger pour les ministres et secrétaires d’Etat (…) ne sera étudiée jusqu’à la fin février 2018 », a annoncé la présidence namibienne dans un communiqué.
Pour précision, « cette directive est destinée à réduire les dépenses publiques » informe la présidence. Désormais, les ministres travailleront avec leur téléphone, par vidéoconférence, par internet, et non, en prenant la classe affaires des avions de ligne. Lui-même montre l’exemple en prenant, désormais, des vols commerciaux.
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Commandez MaintenantDepuis son accession à la magistrature suprême en 2015, le président, Hage Geingob, « montre l’exemple en limitant les dépenses de voyages en ne se rendant à l’étranger qu’en cas d’extrême nécessité et avec des délégations réduites », ont affirmé ses services. Par ailleurs, il prend plus souvent des vols commerciaux pour ses voyages comme ce fut le cas en décembre. Pour se rendre au 30e Sommet de l’Union africaine (UA), à Addis Abeba, les 28 et 29 janvier, le président a préféré un vol commercial que le jet présidentiel mis à sa disposition.
Des milliers de soldats vont être contraints de prendre des congés forcés à partir de février pour dit-on réduire les dépenses d’électricité, d’eau et de nourriture de l’armée rapporte le quotidien local, The Namibian.