En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Mort du couturier Karl Lagerfeld, directeur artistique de Chanel



Silhouette mondialement connue, le créateur de mode est mort mardi. L’inventeur des défilés-spectacles démesurés était aussi dessinateur, photographe et éditeur.

Entre Paris et Rome, Karl Lagerfeld participe activement à la naissance d’une des plus grandes révolutions de la mode : le prêt-à-porter. Avec Fendi, il démarre aussi une histoire qui dure depuis plus d’un demi-siècle, une longévité unique dans la mode et qui, au train où vont les changements de designers aujourd’hui, ne risque pas d’être battue. Dans ces années 1960 et 1970 libres et permissives, le personnage montre un visage plus humain que jamais, épicurien mais paradoxal aussi : Lagerfeld est alors un couturier jet-set à la retenue toute calviniste.

Il passe ses étés sixties à Saint-Tropez avec une bande de fêtards haut en couleur, celle de l’illustrateur américain Lopez dont il admire le trait et la joie de vivre. Pendant que ses amis s’abîment dans les nuits folles de la Côte d’Azur, lui dort. Le jour, il se livre à ses rituels à lui : il bronze, boit du Coca-Cola et pratique l’haltérophilie. A la plage, on le croise en maillot de bain années 1920, anachronique mais seyant sur son physique d’athlète. De cette époque, reste une photo de vacances surprenante dans laquelle on peine à reconnaître le personnage plus raide des années 2000. Les excès de l’époque, le couturier assure les avoir vus « derrière une vitre ».

Ce n’est pas le cas de celui qu’il rencontre en 1973 : Jacques de Bascher, qui restera pour la postérité son grand (unique ?) amour. Dandy sulfureux, noble aux origines troubles, noctambule racé et cultivé, il fascine, séduit le Tout-Paris des années 1970. De Bascher aussi s’est inventé un personnage mystérieux et sans doute moins morbide que certains l’ont décrit. Mais sa liaison avec Yves Saint Laurent provoquera la rupture des clans « Saint Laurent » et « Lagerfeld » ainsi que la colère revancharde de Pierre Bergé. Cette relation de dix-huit ans (elle s’achève à la mort de Jacques des suites du sida en 1989) reste un grand mystère de la saga Lagerfeld, qui en parle peu.

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Que vous cherchiez à avancer dans votre carrière ou à élargir vos horizons académiques, DoingBuzz est là pour vous. Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT