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Mort de 3 élèves : “Kandia Camara est la première responsable. Elle a été incapable d’anticiper…”



Kandia Camara est la 1ère responsable de la mort des 3 élèves. Selon Ange Grah, elle n’a pas été capable d’anticiper un fléau qui se répète chaque année.

La première personne qui doit être sanctionnée, c’est la ministre de l’Education Nationale qui doit être limogée pour avoir été incapable d’anticiper un fléau qui se répète chaque année et qui a, par sa défaillance, causé la mort de 3 adolescents qui auraient pu être évitée si elle avait fait preuve d’autant d’ingéniosité qu’elle en met pour créer des frais annexes.

La ministre doit être également limogée pour la teneur folklorique, totalement illégale et au parfum des temps du parti unique, des mesures qu’elle annonce à titre de sanctions et de réactions devant ces cas d’indiscipline caractérisée parce qu’aucune loi ne lui permet de radier les auteurs de ces troubles de toutes les écoles de Côte d’Ivoire.

Enfin, elle révèle un autre manquement de sa part à ses responsabilités, sa défaillance à doter les établissements scolaires publics d’un cadre légal comportant un réglement intérieur qui les dote d’un Conseil de discipline fort intégrant les associations de parents d’élèves pour asseoir l’autorité des responsables de l’établissement sur les élèves, identifie les sanctions à prononcer et la procédure à suivre afin que des innocents ne souffrent pas de l’arbitraire de décision politiques mues beaucoup plus par la volonté de masquer ses propres responsabilités que par celle de punir ceux qui ont réellement fauté.

LA MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE DOIT ÊTRE LIMOGÉE POUR AVOIR ÉTÉ INCAPABLE D’ANTICIPER UN FLÉAU QUI SE RÉPÈTE CHAQUE ANNÉE

J’en profite pour demander aux juges de faire leur travail dans la sérénité en prenant le soin d’identifier la responsabilité pénale individuelle de chacun des élèves qui seront traduits devant eux. Leurs décisions ne doivent pas servir à masquer les défaillances des politiques par des condamnations généralisées, accelérées et arbitraires car il leur appartient aussi de les éduquer en leur donnant l’image d’une société juste où ils seront condamnés s’ils ont mal agi, ou innocentés si ce n’est pas le cas.

Il y a lieu également de donner un carton rouge à ce gouvernement à l’effectif inutilement pléthorique incapable de s’intéresser aux préoccupations réelles des Ivoiriens. Trois morts ce n’est pas suffisant pour susciter empathie et mobilisation pour affronter une situation de crise devant laquelle il aurait dû agir promptement pour la circonscrire après le décès de cet élève dont la résistance aux fauteurs de trouble est pourtant porteuse de tellement d’espoir. En effet elle témoigne, en ces temps troubles, de ce qu’il continue d’exister d’une frange de notre jeunesse pourtant déclarée en perdition, qui n’a pas perdu le nord et qui a gardé le goût des études au point d’être prêt à payer le prix fort dans sa quête du savoir.

COMMENT PEUT-ON INDEXER LA RESPONSABILITÉ DES PARENTS D’ÉLÈVES SI ON NE LEUR OFFRE PAS LA GARANTIE DE LA SÉCURITÉ POUR LES ENFANTS ?

Aucun hommage, aucune déclaration du président de la République, toujours absent à ces rendez-vous du partage de l’émotion collective, plus touché par le décès de soldats français dans une collision d’hélicoptère dans le sahel que par la mort de ses si jeunes concitoyens. Combien de morts ? Jusqu’à où doit aller la descente aux enfers de l’école ivoirienne pour avoir plus de poids à ses yeux que sa relation avec une personne, plus encline à faire du département ministériel qu’elle dirige une source de gains illégaux, qu’un lieu d’expression de l’excellence, seul moyen pour atteindre l’émergence qu’il nous a pourtant promis à l’horizon 2020, année constitutionnelle de son départ du pouvoir ?

Comment peut-on indexer la responsabilité des parents d’élèves si on ne leur offre pas la garantie de la sécurité pour les enfants, s’ils les contraignents à retourner en des lieux qui font l’objet d’agressions aussi violentes ?

Ce que je retiens c’est le débordement d’activités de nos dirigeants pour priver les Ivoiriens, par la tricherie du droit de choisir démocratiquement leurs dirigeants, en essayant de gérer et de boucler comme ils le disent fièrement au lieu de poser les actes idoines pour les déterminer librement à boucler leur cœur et leurs pensées pour eux.

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