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Mort d’Al- Baghdadi : la Russie émet des doutes



Le président américain Donald Trump a annoncé ce dimanche la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi lors d’une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie. Donald Trump avait pris soin de remercier la Russie dans sa théâtrale intervention . Ce qui n’a pas empêché Moscou de désavouer le dirigeant américain quelques heures plus tard, sans ménagement.

En effet, alors que le président des Etats-Unis venait de se féliciter de la mort du chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi après un raid des forces spéciales en Syrie, le pouvoir moscovite s’est empressé de partager publiquement ses doutes quant à la véracité de cette annonce voire de la pertinence stratégique d’une telle opération.

Le ministère russe de la Défense ne dispose pas d’informations fiables sur les actions de l’armée américaine dans la zone de désescalade d’Idleb concernant une énième mort » d’al-Baghdadi, a déclaré dans un communiqué son porte-parole, Igor Konachenkov. Il a par ailleurs assuré que « ces derniers jours, aucune frappe aérienne n’a été effectuée dans la zone de désescalade d’Idleb par des avions américains ou par la soi-disant ’coalition internationale ».

Au-delà de la mise en doute de la véracité de l’opération, la Russie relativise même la pertinence stratégique de la mission, considérant avoir déjà permis la disparition de Daech :« Depuis la défaite finale de l’Etat islamique par l’armée du gouvernement syrien avec le soutien des forces aériennes russes début 2018, une énième mort d’Abou Bakr al-Baghdadi n’a aucune signification opérationnelle pour la situation en Syrie ni pour les actions des terroristes restants à Idleb », insiste le communiqué.

Le porte-parole fait par ailleurs état de « détails complètement contradictoires » de la part des « participants directs et pays qui auraient participé à cette ’opération’ », jugeant que cela « soulève des questions légitimes et des doutes sur sa réalité et, surtout, son succès ».

L’homme le plus recherché du monde, considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d’attentats sanglants dans plusieurs pays, avait été plusieurs fois donné pour mort ces dernières années. Le 16 juin 2017, la Russie avait affirmé avoir probablement tué al-Baghdadi dans une frappe aérienne en mai près de la ville syrienne de Raqa.

 

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