Mondiale 2018 : la victoire infernale de la France

Hier soir, les bleus ont retourné les Français. Et les Français ont retourné la France.

Merci Didier Deschamps. Merci les bleus. Pour cette finale, pour cette victoire, pour votre parcours remarquable et digne. Le match d’hier soir était mémorable. La victoire, amplement méritée. Elle est et restera gravée dans nos mémoires. En ce 15 juillet, alors que l’on vient de célébrer notre fête nationale, un nouveau règne se met en place. Celui d’une génération plus soudée que jamais, celui d’une bande de potes qui a tout donné sur le terrain, qui nous a fait rêver et montrer qu’ensemble, on peut y arriver. Avec vous, le drapeau tricolore a retrouvé son honneur. Jamais on aura autant chanté notre chère Marseillaise. C’est toute une nation qui est fière d’être Française et de voir son président euphorique depuis Moscou. Merci pour ces images. Après 98, c’est à votre tour de marquer toute une génération.

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98 ! Nos parents s’en souviennent comme si c’était hier. A chaque compétition, ils nous la ressortent. Elle est là, comme un spectre au-dessus de chaque joueur. Jusqu’à hier, la France était nostalgique de ses belles années, elle proclamait haut et fort son étoile, à laquelle vient s’ajouter une seconde. Les jeunes d’aujourd’hui n’avaient qu’une envie, avoir leur mondial 98, version 2018. MBappé, Griezmann, Lloris, Pogba et tous les autres… On s’identifie à eux. Du courage, du talent, de l’humilité, et un peu de mauvaise foi sur certains matchs. On s’est dit que c’était nous. Ou plutôt, je me suis dit que ça aurait pu nous. Mais non, hier soir, sous fond d’euphorie, c’est l’anarchie qui s’est emparée des rues de notre pays. Sur les Champs Élysées, tout avait pourtant bien commencé. Munis de maillots et drapeaux, on s’est avancés vers l’Arc de Triomphe. Main dans la main, nous ne formions plus qu’un. La victoire aurait pu être belle si cette marche n’avait pas tourné au carnage. Si depuis la place de la concorde, on souriait devant les supporters assis sur les toits des kiosques à journaux, des immeubles et arrêts de bus, on est très vite passé du désordre bon enfant au grand n’importe quoi.

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Le fiasco !

Vitrines brisées, voitures retournées… Il fallait (vraiment!) marquer le coup. A croire que certains ont profiter de l’ambiance festive pour se laisser aller au vandalisme. Sur les Champs, le Drugstore Publicis a été saccagé et pillé. Ce qui peut paraître anecdotique quand on découvre, ce matin, qu’un policier a été blessé dans une échauffourée à Toul (Meurthe-et-Mosselle), que trois piétons ont été heurtés par un automobiliste sur un trottoir (en Ardèche), que depuis hier soir une femme est hospitalisée après avoir chuté de la plateforme d’un pick-up, ou mieux que trois enfants, âgés de 3 et 6 ans, ont été gravement blessés après avoir été percutés par une moto (en Meurthe-et-Mosselle), d’après Le Parisien. Sans parler des quelque 102 interpellations dont 90 gardes à vue à Paris. On est loin de l’ambiance familiale. On est peut-être loin d’être soudés.

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Et sans vouloir jouer les rabats-joies ou les moralisatrices excessives, #MeToo a plané sur les quelques milliers de femmes qui ont eu la mauvaise idée d’aller célébrer la victoire sur la plus belle avenue du monde. Sous prétexte que c’est la fête, on peut se laisser toucher, comme ça, sans rien dire ? Pour rappel messieurs, il faisait 30 degrés à Paris. Ajoutez-y la foule, la transpiration après avoir crié devant les écrans de télé, voilà que le thermomètre vient d’exploser. Excusez-nous de vous avoir provoqués avec nos robes et shorts bleus. Acceptez toutes nos excuses pour avoir représenté la tentation à laquelle certains on bien volontiers cédé, à coup de mains aux fesses, regards et autres remarques plus que déplacées!

Hier, on s’est accrochées les une autres, en se disant : “entre filles, on se soutient, on sait qu’on ne risque pas de se toucher le cul”. Merci à ces messieurs. Merci aussi à tous ceux qui ont vu et pris sous leurs ailes celles qui se sont retrouvées perdue au milieu de fausse truffés de prédateurs. Alors oui, Katherine Millet, moi aussi, je me demande dans quelle espèce de détresse se trouve un homme qui attend un tel évènement pour espérer toucher une femme. Mais contrairement à vous, je les condamne. La limite est clairement franchie ! Après la joie de cette finale gagnée, c’est le dégoutant.

C.F.S

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