Le ministère de l’Economie et des Finances dit halte aux activités de placement à haut risque. Le ministre Sani Yaya, à travers un communiqué, veut mettre fin à la prolifération de ses activités qui deviennent de véritables dangers pour la population togolaise. Cette sortie cible les sociétés de trading et de markéting de réseau.

Le ministre de l’Economie et des finances tape du poing sur la table. L’autorité s’insurge contre ses business dans lesquels plusieurs personnes ont investi et se rendent compte à leurs dépens que les promesses de rendement ne peuvent être tenues. Dans son communiqué, Sani Yaya indique que « ces opérations sont illicites dans la mesure où aucune des entités n’a obtenu l’autorisation requise aux fins d’exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations ».

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Dans son communiqué, le ministre de l’Economie et des finances cite entre autres : « Global Trade corporation, CACESPIC-IF Togo Sarl, Prosperity Investment corporation S.A, la Société de négoce et de courtage en banque (SNCB), Leader bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, Global capital international S.A.U., Tiens, TIMEX trading, Aladin Groupe Petronpay Togo, Black Empire, High Life International, Global building and Trade et Global Investment trading.»

Sani Yaya somme toutes ces sociétés qui opèrent dans l’illégalité à cesser leurs activités. Si elles n’obtempèrent, elles seront confrontées à des sanctions prévues par la loi, indique-t-il. Dans sa sortie, il demande également à ces structures de procéder aux remboursements « sans délai » des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale. Il appelle également la population à la vigilance et à la prudence.

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Notons que la plupart de ses sociétés indexées par le ministère de l’économie et des finances fonctionnent sur la base de la pyramide de Ponzi. Cette dernière génère des revenus pour les plus anciens investisseurs grâce aux apports de capitaux des nouveaux. Toutefois, ce système s’effondre souvent de lui lorsqu’il n’y a plus de nouveaux apports.