« J’ai conscience que j’ai déjà les deux pieds dans la tombe », avait affirmé Mgr Kpodzro. Dans une lettre adressée à son fils spirituel Nicodème Anani BARRIGAH-BENISSAN,  l’Archevêque émérite de Lomé, Mgr KPODZRO invité  ce dernier à prendre garde pour ne pas se mettre au service du mensonge. Il n’a pas  oublié de rappeler à son cher fils que ses temps sur la terre des hommes sont comptés.

« J’ai conscience que j’ai déjà les deux pieds dans la tombe », a fait savoir Mgr Philippe Fanoko Kpodzro,  l’Archevêque émérite de Lomé.

Pourquoi une telle déclaration ?

La déclaration ci-dessus vient après tant de message laissé à Nicodème. Dans sa lettre, l’aîné Kpodzro est revenu sur les faits qui ont conduit le pouvoir de Lomé à s’acharner contre la Dynamique Kpodzro et son candidat Agbéyomé Messan Kodjo. Pour cela,  il  invite Mgr Barrigah à partager la vérité avec le peuple Togolais.

« Mon cher fils Mgr Nicodème BARRIGAH, tout le peuple Togolais se tourne vers toi. Il attend que tu proclames en ton Dieu le Créateur la vérité qui libère en vue de l’alternance tant attendue au Togo en ta qualité de Pasteur du troupeau de Jésus-Christ.

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Mon fils, au nom de l’amour que je porte pour toi, Dieu m’est témoin, je t’invite encore une fois à proclamer courageusement la vérité pour la délivrance de notre nation qui n’a que trop souffert et pour la magnificence de l’Eglise Catholique, famille de Dieu au Togo et, par ricochet, l’Eglise Catholique tout entière et le Saint Siège Apostolique »,  Kpodzro s’adressant à Nicodème.

Sur quoi s’étaient-ils fondés en déclarant leur réserve sur les résultats officiels proclamés, et en même temps, en réclamant le décompte bureau de vote par bureau de vote ?  Alors, pourquoi donc sèment-ils la confusion dans les esprits en réclamant au vrai vainqueur les preuves de sa victoire ? Qui donc est le vrai vainqueur ?

Questionne  l’aîné Kpodzro tout en fessant allusion au régime de Faure Gnassingbé. « Que la conférence des Evêques du Togo nous éclaire ! Le peuple et le Président, démocratiquement élu attendent la vérité », a-t-il souhaité.

Il conclut sa lettre en rappelant qu’il n’a pas peur  dire la vérité : « Je voudrais terminer en m’interrogeant sur le rôle du patriarche nonagénaire dans une nation, s’il ne peut dire la vérité ! A mon âge, pourquoi craindrais-je de dire la vérité ? De mourir ? J’ai conscience que j’ai déjà les deux pieds dans la tombe. Pour ce faire, en ce qui me concerne, je reprends les expressions de mon cher fils Mgr Nicodème BARRIGAH et je clame haut et fort : ¨¨j’ai fait ma part !¨¨.

Alors, mon cher fils Mgr Nicodème BARRIGAH, fais ta part et libère ta conscience très chargée vis-à-vis de Mgr KPODZRO, selon ton propre aveu à l’un de mes collaborateurs. J’ai fini ! ».

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