La Première ministre danoise Mette Frederiksen a été agressée par un homme sur la place Kultorvet, dans le centre de Copenhague, a confirmé son bureau. L’incident s’est produit dans la soirée du vendredi 7 juillet, laissant la femme de 46 ans choquée mais heureusement indemne.
Agression de la Première ministre danoise Mette Frederiksen
Selon les informations disponibles, la PM a été abordée par un homme qui lui a donné une forte poussée sur l’épaule, ce qui l’a fait chanceler mais ne l’a pas fait tomber au sol. L’agresseur a été rapidement arrêté par la police de Copenhague à la suite de l’incident, qui s’est produit deux jours seulement avant les élections législatives de l’Union européenne au Danemark.
Marie Adrian et Anna Ravn, deux témoins, ont raconté avoir vu Frederiksen arriver sur la place peu avant 18 heures (heure locale), où elle a été soudainement poussée par l’homme. Elles ont indiqué que le personnel de sécurité était rapidement intervenu, appréhendant le suspect et l’empêchant de s’enfuir.
Lire aussi : Ecosse : la première ministre annonce sa démission
Réactions et condamnation de l’agression
L’agression du Premier ministre Mette Frederiksen a suscité une condamnation et une inquiétude généralisées. Les dirigeants européens, dont le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, ont exprimé leur indignation et apporté leur soutien à Mette Frederiksen. Ursula von der Leyen, chef de la Commission européenne, a condamné l’incident en le qualifiant d’« acte méprisable » en contradiction avec les valeurs européennes.
Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a souligné qu’une attaque contre un dirigeant démocratiquement élu est une attaque contre la démocratie elle-même. L’incident a mis en lumière l’importance de la sécurité des personnalités politiques, en particulier en période électorale.
Lire aussi : Guinée Equatoriale : Manuela Roka Botey nommée première ministre, une première dans le pays
Mette Frederiksen, qui est devenue la plus jeune Première ministre du Danemark en 2019, a continué à faire campagne malgré l’incident, avec le soutien de la candidate de son parti à la tête de l’UE, Christel Schaldemose. L’agression rappelle brutalement les risques encourus par les dirigeants politiques et la nécessité de faire preuve de vigilance pour assurer leur sécurité.
Au fur et à mesure que l’enquête sur l’agression se poursuit, les autorités danoises devraient fournir de nouvelles informations sur l’incident et le suspect impliqué.