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Meeting de campagne de Faure Gnassingbé : un chef traditionnel fouillé comme de vulgaire individu



Un fait des plus discutés ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Telle une poudre qui se dilapide sous l’effet du vent, cette photo a déjà parcouru le monde. La photo montre un chef coutumier se faisant fouiller par les forces de sécurités alors qu’il arrivait sur les lieux d’un meeting de campagne du parti politique UNIR. 

 

Les campagnes électorales vont bon train. Tous les 7 candidats sont à pied d’oeuvre pour suffisamment persuader les populations togolaise à voter pour leur parti le 22 février 2020. Et le président sortant Faure Gnassingbé n’est pas des moindres. En route pour un quatrième mandat, le président Faure était à Badou, dans les Plateaux. Et c’est à ce lieux du meeting qu’un fait a été observé et ne cesse encore de choquer les internautes.

 

En effet, la situation est qu’un chef traditionnel qui était sans aucun doute attendu à ce meeting de campagne a été perçu entrain d’être fouillé par des agents de sécurité, quelques minutes avant le début de l’événement. Et curieusement, ce geste de quelques fractions de minutes n’a pas échappé aux yeux, encore moins aux caméras de l’assistance. À première vue, c’est une situation normale, car selon certains observateurs, il faut sécuriser les lieux avant l’arrivée du chef de l’État, candidat du parti Union pour la République, UNIR.

 

Mais tout le monde ne voit pas la chose du même angle. Pour certains, même si tout le monde est soumis à cette fouille, les chefs traditionnels ne sont pas des « tout le monde ». Les commentaires pleuvent de partout sur les réseaux sociaux. Même si certains pensent qu’ « en matière de sécurité il n’y a pas ça », donnant raison à cet exercice de fouille sur le chef traditionnel, il y en a qui estime que c’est une « humiliation ». Puis de commenter que : « quand bien même on fouille au palais de justice par exemple, l’avocat que je suis n’est jamais fouillé. La présentation de ma carte professionnelle me suffit ».

 

Cela va dans le même sens que ceux qui admettent qu’un garant des us et coutumes est une autorité morale à qui l’on doit tout le respect qui lui est dû. Ainsi donc, le fouiller sur un lieu de manifestation publique, sous le regard de ses sujets, est un manque de considération et une humiliation notoire.

 

Cependant, selon de nombreux observateurs, ces chefs traditionnels méritent le traitement qu’on leur inflige. « On les voit se pointer dans les manifestations politiques, même si cela ne [les] concerne pas. Une tête couronnée doit rester neutre parce qu’il a en charge une population ou une communauté composée de gens de diverses sensibilités. Ce n’est pas ce [qui se voit] voit au Togo », a indiqué un observateur.

 

Puis à un autre de commenter : « Ils repartiront encore là-bas demain, sous le chaud soleil (…) C’est la réalité. C’est nous ici qui souffrons à leur place. Eux-même… ».

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