Il y a quelques jours, le capitaine des Éléphants, Max Alain Gradel, a mis un terme à sa carrière en équipe nationale, annonçant sa retraite lors de la pause internationale de mars 2024, après que les Eléphants de Côte d’Ivoire aient disputé un match amical contre les Guépards du Bénin.

Dans une interview accordée à Canal plus Sport Afrique, le double champion d’Afrique est revenu sur son départ.

L’interview de Max Alain Gradel

Pour l’ancien capitaine des Éléphants, il faut savoir partir au bon moment : “Aujourd’hui, Dieu m’a fait grâce de remporter une deuxième CAN, ce qui n’est pas permis à plusieurs personnes.

Je pense qu’il est important aussi de savoir partir au bon moment, surtout quand on a tendance à ne pas vouloir partir, quand on est au sommet ou quand on est bien. C’est souvent l’erreur qu’on commet.”, a-t-il lâché avant de poursuivre.

“J’ai pas envie de partir par la petite porte, surtout qu’on a une très bonne équipe avec de très bons jeunes qui peuvent assurer derrière. Je pense que c’est le bon moment pour partir.”, a ajouté Gradel.

Ensuite, l’ancien Stéphanois a été interrogé sur ses rapports avec la sélection. D’aucuns pensent que l’Ivoirien ne se donnait pas à cent pour cent en sélection.

A cette question, il répond : “Je n’ai jamais trahi l’équipe nationale. J’ai encore l’image de ma blessure avant la CAN 2015 dans ma tête, où mon club ne voulait pas que je rejoigne l’équipe nationale J’ai mis mon club sur le dos pour pouvoir rejoindre mes coéquipiers au risque de perdre ma place.”

Max Alain Gradel a tenu à rassurer que son départ ne va pas créer un vide au sein des champions d’Afrique, car pour lui, il y a toujours des leaders. “Il y a Aurier, Kessié, Willy Boly, Seri Michael, Seko Fofana. ils sont tous des leaders. J’espère qu’ils vont se baser sur tout ce qu’on a pu fonder ensemble pour continuer.”

Enfin, pour terminer, l’actuel joueur de Gaziantep, invite tous les supporters ivoiriens à rester soudés derrière l’équipe dans les bons, comme les mauvais moments :

“Je demande à tous les ivoiriens d’être derrière leurs équipes nationales dans les bons comme dans les mauvais moments.

C’est pour vous [supporters ivoiriens] qu’ils se battent. Ils ont vraiment besoin de vous. Moi-même, je deviens maintenant supporter des Eléphants. Ensemble, nous devons être derrière eux”, a-t-il martelé.

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