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Massacre au Cameroun : le régime Biya reconnait la responsabilité de l’armée



Le gouvernement camerounais a reconnu la responsabilité de l’armée dans la tuerie de Ngarbuh dans la nuit du 13 au 14 février au Cameroun.

Dans une synthèse du rapport de l’enquête commandée par le chef de l’État Paul Biya, rendue publique mardi soir par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, il apparaît que, «du fait de son action», le détachement des forces de défense et de sécurité est à l’origine de cette tuerie dans ce village, présenté comme un repaire indépendantiste.

Par la suite, les trois soldats ayant conduit les opérations, aidés en cela par des membres du comité de vigilance, «ont tenté de masquer les faits par des incendies». De même, une fois revenu à sa base de Nturbaw, le chef de l’opération, le gendarme Baba Guida «a adressé à sa hiérarchie un compte rendu volontairement biaisé» sur la base duquel le gouvernement, à son tour, a fondé sa communication initiale sur le drame.

Évoquant les termes de responsabilités, il apparaît qu’un chef de bataillon, par ailleurs commandant du 52ème bataillon d’infanterie motorisée (BIM), pourtant au fait de la sensibilité de la zone de Ngarbuh en proie à de vives tensions intercommunautaires, n’a pas personnellement supervisé cette opération menée par les hommes placés sous son commandement.

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S’agissant du chef du détachement, qui a associé des civils un assaut militaire, il «n’a pas maîtrisé ses hommes au cours de ladite opération». Plus grave encore, pointe le rapport, il «a ordonné l’incendie de maisons et volontairement travesti le compte rendu de l’opération et son bilan». Quant à 2 autres soldats et à 10 membres du comité de vigilance engagés dans l’opération de Ngarbuh 3, ils ont «participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies de maisons».

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Au terme de la reconstitution des faits, placée sous l’autorité du ministre délégué en charge de la Défense et à laquelle ont pris part plusieurs observateurs de la société civile et du clergé, le président Paul Biya a prescrit l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre le chef de bataillon et tous les militaires ayant pris part à l’assaut du village meurtri. Parallèlement, les 2 soldats et les 10 membres du comité de vigilance, aux arrêts, sont sous le coup d’une procédure judiciaire devant le tribunal militaire de Yaoundé, la capitale.

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Il s’agit, constate-t-on, d’un rétropédalage du gouvernement camerounais qui, au lendemain de ces tristes événements, avait engagé une grande opération médiatique pour vouer aux gémonies les organisations des droits humains, certaines puissances occidentales ainsi que l’ONU, qui les premiers avaient dénoncé une tuerie commise par l’armée et réclamé l’ouverture d’une enquête indépendante.

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