L’Union européenne a exhorté les autorités de Ouagadougou à enquêter sur un présumé « massacre » ayant causé la mort d’une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, dans le village de Zaongo, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. L’UE a appelé à « faire toute la lumière sur les circonstances de cette tuerie afin d’en déterminer les responsabilités ».
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Le département d’État américain a également réagi, avec la responsable des Affaires africaines, Molly Phee, exprimant sa consternation face à la nouvelle du massacre. Les États-Unis condamnent fermement cette attaque et appellent la junte burkinabè à mener une enquête approfondie.
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Commandez MaintenantLe capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État en septembre 2022, a affirmé que la lutte contre le djihadisme est sa priorité. En avril, il a signé un décret de « mobilisation générale » d’une durée d’un an, permettant la réquisition des jeunes de 18 ans et plus pour lutter contre les djihadistes.
Cependant, cette mobilisation générale a suscité des inquiétudes quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme. Des organisations de la société civile au Burkina Faso ont dénoncé des réquisitions de personnes critiques envers le pouvoir. Le capitaine Traoré a souligné que les « libertés individuelles ne priment pas sur celles de la Nation ». La situation au Burkina Faso demeure tendue, avec une pression croissante pour que des enquêtes transparentes soient menées sur les événements tragiques.