L’affaire Martinez Zogo continue de faire faire couler beaucoup d’encre. Des messages de soutien à la famille éplorée, des revendications, des mouvements de protestations et d’indignation face à son meµrtre ne cessent de mettre de l’huile sur le feu.

La pression sur le gouvernement de Paul Biya continue de monter. Qu’il s’agisse des ONG ou des organismes internationaux. C’est dans ce cadre que la France s’est aussi mêlé du sujet.

L’hexagone condamne avec la plus grande rigueur l’assassinat du journaliste. Ce vendredi 27 janvier 2023, le ministère français des Affaires étrangères a « c0ndamné avec la plus grande fermeté le meµrtre de l’animateur de l’émission de grande écoute ‘’Embouteillage’’ ».

Le corps en putréfaction de Martinez Zogo, directeur de la radio Amplitude FM, avait été retrouvé près de Yaoundé. Selon les informations, il a été enlevé après avoir fait des déclarations sur des scandales financiers, citant des noms de personnes haut placées.

« La France c0ndamne avec la plus grande fermeté le meurtre du journaliste camerounais Martinez Z0go. Elle appelle à ce que les responsables soient identifiés et répondent de leurs actes, comme s’y sont engagées les autorités camerounaises », peut-on lire dans la déclaration de Catherine Colonna.

« La France rappelle son attachement à la liberté d’expression et à la liberté de la presse partout dans le monde. La Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, a rendu hommage à tous les journalistes qui ont payé de leur vie leur engagement au service de la vérité lors de ses vœux à l’Association de la presse diplomatique le 24 janvier 2023 », a poursuivi le Quai d’Orsay.

Le gouvernement camerounais dans un communiqué avait « c0ndamné avec la plus grande fermeté, cette attaque dirigée contre un homme des médias » Le ministre porte-parole a dénoncé cela comme étant « un crime odieux, inqualifiable et inadmissible, et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte ».