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Martinez Zogo : Paul Biya confie l’enquête aux israéliens, l’essentiel sur les arrestations



L’affaire Martinez Zogo continue de faire rage. Au fil des jours qui passent, le sujet prend une ampleur vertigineuse. Les revendications, les protestations, les mouvements de soutien sont entre autres les principales actions autour du crapuleux meurtre du journaliste.

Il est devenu une figure emblématique pour le monde des journalistes. Rien que pour Martinez, le président de la république camerounaise est talonné par la communauté internationale afin que l’enquête aboutisse au plus vite.

C’est dans ce cadre que nous apprenons que le président Paul Biya a confié les investigations sur le meurtre, à des enquêteurs israéliens. Très bientôt l’on aura de meilleures informations sur les commanditaires de cet assassinat.

Selon les informations, alors que la police et la gendarmerie menaient les enquêtes, le président camerounais a parallèlement demandé aux israéliens de faire aussi une enquête. Les premières infos qui ont fuité révèlent que l’assassinat de Martinez a été perpétré par des professionnels disposant d’outils de contrôle, de surveillance et de protection appropriés. Ainsi, les services de sécurité sont indexés.

« Le directeur de la sécurité présidentielle ( DSP), Ivo Descencio est reçu par Paul Biya et lui fait savoir qu’il n’est ni de près ni de loin associé à l’assassinat de Martinez Zogo et fait savoir au chef de l’Etat qu’il souhaite que la vérité triomphe. Les Israéliens rendent leur rapport qui implique des éléments de la DGRE. Le patron de La police, Mbarga Nguele fait savoir à Paul Biya qu’il ne peut pas conduire l’enquête afin de ne pas être accusé d’impartialité. Et souhaite que l’enquête soit menée conjointement avec la gendarmerie » , commente le lanceur d’alerte Boris Bertolt.

L’essentiel sur les arrestations

« Le 31 janvier 2023, les enquêteurs du SED placent aux arrêts deux éléments de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). Dont le colonel JUSTIN DANWE, grand patron des opérations dans cette Unité. Il est soupçonné d’être le cerveau des opérations »

« Le 31 janvier 2023, le patron de la DGRE, Maxime EKO EKO est également convoqué au SED. Il est directement placé en garde à vue. Il est auditionné toute la nuit.

Le 1er janvier 2023, plusieurs responsables de la direction des opérations de la DGRE sont convoqués au SED pour audition.

Le DGRE nie toute implication pour l’instant. Aucun mandat de recherche ou d’amener émis contre quiconque. Une confrontation est prévue dans les prochaines heures entre le patron de la DGRE Maxime Eko Eko Et le directeur des opérations de La DGRE, JUSTIN DANWE ».

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