Il fait l’actualité au Maroc et dans la diaspora. Son nom est Zakaria Moumni. La particularité de cet homme est qu’il a osé prétendre vouloir demander la main de l’ex-épouse du roi Mohammed VI, la princesse Lalla Salma du Maroc. Qui est cet homme ?

Zakaria Moumni

Né le 4 février 1980 à Rabat, au Maroc, Zakaria Moumni est un boxeur sacré, en 1999, à Malte, champion du monde de kick-boxing. Selon des informations diffusées par Maghreb Online, cet ancien champion de boxe a annoncé, mercredi, son intention de demander la main de la princesse Lalla Salma du Maroc, ex-épouse du roi Mohammed VI, portée disparue depuis 2018.

Selon le journal, Zakaria Moumni, qui a révélé avoir contacté les Nations Unies pour demander des nouvelles de l’ex-Première dame du Maroc, a pris le soin de rappeler qu’il est lui aussi divorcé depuis 2017, « à l’instar de Lalla Salma dont le divorce a été confirmé par l’avocat du roi du Maroc, Eric Dupond-Moretti, l’actuel garde des Sceaux français ».

Selon Maghreb Online, dans une vidéo publiée sur Youtube, Zakaria Moumni a indiqué : « Je m’adresse à El Hammouchi qui m’a questionné sur les raisons pour lesquelles je me pose des questions sur le sort de la princesse marocaine. Voici ma réponse : j’ai l’intention de l’épouser. Voilà ma réponse à votre question », a clairement avoué le champion de kick-boxing. De quoi mettre la Toile sens dessus-dessous.

Précision qu’Abdellatif El Hammouchi est à la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) du Maroc, depuis mai 2015. Un an auparavant, en 2014, Abdellatif Hammouchi a déclenché un coup de froid entre Paris et Rabat, en raison d’une plainte de l’ONG française Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), alors qu’il était patron de la Direction générale de la Surveillance du territoire.

En réalité, cette plainte qui a débouché sur une convocation d’Abdellatif Hammouchi, déposée à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Neuilly, pour entendre le patron de la DGSN, était de Zakaria Moumni. Lequel incident avait débouché sur une convocation par Rabat de l’ambassadeur de la France au Maroc, suivie d’un froid diplomatique entre les deux pays, le royaume ayant suspendu sa coopération judiciaire avec l’Hexagone.