En vue de résoudre la problématique des animaux errants ou abandonnés, la Commune urbaine de Casablanca, la capitale économique du Maroc, prévoit la construction d’une fourrière animale. Selon des sources médiatiques, la commune a ainsi choisi un terrain de 10 000 hectares, situé dans la commune de Mejjatia, pour ériger cette fourrière.
Les chiens et chats errants commencent à encombrer les rues de la capitale économique du Maroc, Casablanca. Ainsi, il a été décidé d’ériger une fourrière, sur un terrain de 10 000 hectares, situé dans la commune de Mejjatia. La nouvelle infrastructure doit coûter 8 millions de dirhams, un montant qui sera financé par Casa Environnement (5,4 millions de dirhams) et la Direction des collectivités locales relevant du ministère de l’Intérieur (2,6 millions de dirhams).
Des équipements modernes, des rayons spécialisés, un centre vétérinaire et une unité technique chargée des dépouilles sont au menu. Ce projet vise, entre autres, à activer l’accord-cadre national relatif au traitement du phénomène des chiens et chats errants, en adoptant une nouvelle approche selon des normes scientifiques et des contrôles soumis aux directives de l’Organisation mondiale de la Santé.
Il est également prévu des opérations de stérilisation chirurgicale des chiens et chats errants, à les vacciner contre la rage et à les traiter contre les parasites pour limiter la propagation des maladies transmissibles dont ces animaux peuvent vecteurs. Ce projet vise à considérablement réduire le nombre de ces animaux errants au niveau de Casablanca et de ses communes voisines. Dans le même temps Selon les autorités, cette action permettra par ailleurs de circonscrire les dangers que les chiens et chats errants représentent pour les citoyens, notamment les enfants et les femmes.