Macron a déclaré qu’il ne souhait pas que Soro Guillaume mène des actions de déstabilisation en Côte d’Ivoire depuis le sol français.
Vous semble-t-il réceptif ?
Totalement. Il a lui-même hésité à introduire une limite d’âge dans la Constitution. Je vous le dis : je pense vraiment qu’il s’est présenté par devoir. Dans l’absolu, j’aurais préféré qu’il y ait une autre solution, mais il n’y en avait pas.
Il y a un responsable politique ivoirien qui a moins de 70 ans et qui ne cache pas ses ambitions, c’est Guillaume Soro. Après l’annonce de la réélection de Ouattara, il a appelé, depuis la France, les forces armées ivoiriennes à le renverser…
Je crois qu’il n’est plus en France pour en parler. Il n’a pas à créer le désordre et sa présence n’est pas souhaitée, sur notre territoire, tant qu’il se comportera de cette manière.
Lui avez-vous demandé de quitter le pays ?
Pas moi directement, mais nous ne souhaitons pas qu’il mène des actions de déstabilisation depuis le sol français. Autant nous pouvons accueillir des combattants de la liberté et toute personne qui serait menacée chez elle, autant nous n’avons pas vocation à protéger des activistes qui cherchent à déstabiliser un pays.