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Marche du 18 février 1992… le premier signal fort de Ouattara contre Gbagbo



Georgette Nekalo, représentante FPI France Métropolitaine raconte la marche de 18 février 1992 organisée par le FPI de Laurent Gbagbo.

C’était en 1992, à la suite des revendications des étudiants, une descente musclée de la Firpac, béret rouge de Côte d’Ivoire dans les résidences universitaires de yopougon: nuitamment sortis de leur sommeil, c’était la débandade, des défenestrations, course dans les escaliers, des personnes brûlées au deuxième degré avec des fers à repasser, des filles violées,…dès arrestations suivies d’emprisonnement des étudiants.

L’opposition d’alors et particulièrement le Front Populaire Ivoirien, avait demandé l’ouverture d’une enquête pour que les responsabilités soient situées. Le gouvernement avec sa tête le premier ministre Alassane OUATTARA fraîchement débarqué du FMI et imposé à feu Félix Houphouet Boigny pour sauver notre pays, refusa de diligenter cette enquête. Ce qui était difficile à supporter c’était de voir des mères de familles de surcroît ministres dans ce gouvernement danser à la télévision pour apporter leur soutien à la décision du gouvernement !

La société civile Dignité, la Fesaci, la Fesci, les démocrates et toutes personnes éprises de justice, le peuple de Côte d’Ivoire, à la demande du FPI étaient descendus dans les rues ce jour-là pour réclamer que justice soit faite !

S’en était suivie une répression sans précédent en Côte d’Ivoire ! Le camarade Laurent Gbagbo alors Secrétaire Général du parti doit sa vie sauve aux personnes de bonnes volonté et en occurrence ses gardes de corps d’alors feu Ballo Bi Tibet Ignace et maître Bailly Patrice qui l’avaient extradé vers l’immeuble Sogefia.

La camarade Simone Ehivet-Gbagbo, première Secrétaire Générale Adjointe chargée de la formation politique a été sauvagement battue et laissée pour morte, baignant dans son sang au milieu de la foule avant d’être envoyée à la caserne de gendarmerie d’Agban sous l’ordre du feu Général Tanny, toute la tête du Front Populaire Ivoirien arrêtée et jetée en prison, la chasse aux sorcières commença, des ballets de dénigrement du FPI à la télévision, des personnalités devraient se désolidariser du FPI et de son Secrétaire Général…

C’était le premier signal fort que Monsieur Alassane OUATTARA nous donnait ! Déjà en 1992…. Venu sauver la Côte d’Ivoire de son soit disant « marasme économique, » c’est à ce triste spectacle nous avions été confrontés à notre adolescence ! Et malheureusement, ce ballet funeste continue jusqu’à aujourd’hui !!!

Le Front Populaire Ivoirien dans sa quête de liberté, de justice et d’égalité commémore cette date, pour ne pas oublier nos camarades qui sont tombés ce jour là ! sous les balles assassines de ce gouvernement, pour que ceux qui en portent encore des séquelles, sachent que le FPI et son Président Laurent Gbagbo sont toujours à leur côté, nous leur disons courage ! c’est grâce à leur témérité que nous arrachons chaque jour un peu d’espace de liberté, pour informer la jeune génération et leur dire que l’histoire de leur pays ne peut s’écrire sans elle, elle doit prendre une part très active, mais pas dans la violence !

Quand bien même que nourrit au lait de la violence pour des intérêts personnels et égoïstes, elle doit comprendre qu’on peut être ensemble et avoir des opinions différentes. C’est cela une nation, se battre pour le bien être de la majorité, du peuple et non se servir du peuple pour se servir !
Nous commémorons enfin cette date pour dire aux dirigeants actuels et futurs Plus jamais ça dans notre pays ! Plus jamais de 18 février dans notre pays !

A tous les démocrates, particulièrement des pays africains qui s’étaient spontanément constitués pour la défense des dirigeants du FPI, sachez que nous nous souvenons encore comme si c’était hier, soyez remerciés pour la justesse de votre combat, celui de la justice et de la démocratie.
Au peuple de Côte d’Ivoire, vous devriez comprendre que vingt huit ans après, les méthodes n’ont pas changé, le pays vous appelle !…

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