Les institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), font face à une vive critique émanant de Mandla Mandela, député sud-africain et petit-fils de l’icône Nelson Mandela. Lors du Forum multipolarité à Moscou, Mandela a accusé ces institutions d’être des partenaires peu fiables pour les pays africains, soulignant leurs politiques qui, selon lui, maintiennent les nations en développement dans un cycle perpétuel de pauvreté et d’endettement.

« Le FMI ou même la Banque mondiale ont prouvé qu’ils servaient les intérêts de l’Occident. Ils ont veillé à maintenir les pays pauvres continuellement dans la pauvreté et à ne pas les aider à sortir de leur dette », a déclaré Mandela. Cette déclaration reflète une perception de longue date selon laquelle ces institutions imposent des exigences politiques, souvent préjudiciables, en échange de leur collaboration.

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Mandela a insisté sur la nécessité de rechercher des alternatives, mettant en avant la Nouvelle Banque de Développement (NDB) des BRICS comme une réponse significative. Il a exprimé sa fierté que les pays BRICS aient créé une banque offrant une alternative au FMI et à la Banque mondiale, appelant à davantage d’efforts pour diversifier le système financier mondial.

Dr Philani Mthembu, directeur exécutif de l’Institut pour le dialogue mondial à Pretoria, a renforcé cette perspective en soulignant que la transition vers une plus grande diversité monétaire, défendue par la NDB, devrait déclencher des discussions sur une réforme mondiale, remettant en question le statu quo des institutions financières établies.

La vision de Mandela s’étend au-delà du système financier, touchant également les relations internationales et les conflits mondiaux. Il a souligné l’escalade tragique du conflit israélo-palestinien au Moyen-Orient, mettant en avant l’importance de promouvoir la multipolarité pour permettre une plus grande diversité d’opinions et garantir une justice mondiale.

Cette critique émanant de Mandla Mandela résonne comme un appel à une réévaluation sérieuse des structures financières et politiques mondiales, avec une volonté d’explorer des alternatives et de promouvoir un ordre mondial plus équitable.