Vendredi dernier, la CPI, Cour Pénale Internationale, a lancé un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour une affaire de déportation d’enfants, dans le cadre de la guerre en Ukraine. Depuis l’émission de ce mandat, de divers avis et les réactions de part et d’autre ont pris d’assaut la toile.
C’est bien dans ce contexte que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que la cour pénale internationale ne fait qu’exécuter les ordres des pays occidentaux.
« La Cour pénale internationale est désormais dirigée par un procureur général qui est pour ainsi dire un anglo-saxon naturalisé, et qui, bien sûr, comme nous l’avons tous vu, suit les ordres de ses maîtres qui interdisent à cet organe d’enquêter sur les crimes des pays membres de l’Otan et le chargent de trouver des prétextes fallacieux et des faits inexistants afin de promouvoir l’agenda de ce que l’on appelle l’Occident collectif », a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse à l’issue de ses pourparlers avec le ministre érythréen des Affaires étrangères, Osman Saleh Mohammed.
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Commandez MaintenantLe ministre russe des Affaires étrangère n’a pas aussi manqué d’indiquer que cette attitude propulsé par Washington n’arrange personne, même pas ses alliés. Et de continuer en disant que cela ne mènerait à rien de bon.
« Il est impossible de prétendre à l’exclusivité lorsque l’on viole constamment le droit international, lorsque l’on viole très souvent ses propres règles et lorsque l’on s’immisce constamment dans toutes les affaires dans toutes les parties du monde sous d’obscurs prétextes, si ce n’est le désir de dominer partout, au détriment d’énormes problèmes accumulés aux États-Unis, dont il faut bien s’occuper après tout », a ajouté le ministre.
Il faudrait tout de même préciser que du côté de la Russie, la décision de la cour pénale Internationale ne semble pas inquiétée. Pour information, la CPI est cette instance juridique internationale qui avait condamné l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et plusieurs de ses proches, pour crimes contre l’humanité. Poutine échappera-t-il au mandat d’arrêt émis par la CPI ?
Nous y reviendrons.