Au Mali, les Etats–Unis s’inquiètent au sujet de la sécurité leurs ressortissants, particulièrement pour leur personnel non essentiel. En effet, Washington a demandé de façon précise et nette à ceux–ci de quitter le pays sahélien. C’est ainsi qu’il a informé de l’incapacité de son ambassade au Mali à assurer pleinement leur sécurité, alors que les attentats terroristes se multiplient ces derniers jours–ci, dans cet Etat d’Afrique de l’Ouest, en prise au djihadisme. Le communiqué a été rendu public, ce vendredi 29 juillet, par le département d’Etat américain.

Dans ledit document, il est indiqué, en substance, que «des groupes armés et terroristes continuent de planifier des enlèvements et des attentats au Mali» et sont à mêmes de perpétrer des attaques ciblant «les boîtes de nuit, les hôtels, les restaurants, les lieux de culte, les restaurants, les missions diplomatiques internationales et d’autres lieux fréquentés par les occidentaux».
Donc, l’ambassade états-unienne au Mali, dans une capacité limitée à fournir une aide d’urgence aux citoyens états-uniens au Mali, les employés non essentiels et leurs familles, leur mande de bien vouloir quitter incessamment le pays.
Pour rappel, ce communiqué du département d’Etat américain, intervient après que le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ait annoncé mercredi qu’il préparait des attaques d’envergure à Bamako. C’est Abou Yahya, un membre de l’autorité dirigeante du groupe djihadiste, qui avait annoncé cette offensive sur la capitale malienne dans une vidéo de 4 minutes.
Affaire à suivre !