Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi à Bamako, la capitale du Mali, pour appeler la MINUSMA, la mission de maintien de la paix des Nations Unies dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, à quitter leur pays.

Les manifestants ont répondu à un appel lancé par des groupes politiques et militants locaux proches de la junte militaire du pays pour assister à la réunion de protestation.

Les manifestants, dont beaucoup brandissent des drapeaux russes comme d’habitude, affirment que la présence des Casques bleus de l’ONU pendant une décennie n’est plus nécessaire.

La manifestation intervient à un moment où l’armée malienne subit l’une des plus importantes attaques de groupes djihadistes armés dans le centre du Mali et où les rapports de la MINUSMA sur les droits de l’homme accusent fréquemment l’armée malienne de constantes violations des droits de l’homme.

Les tensions anti-ONU soutenues par le régime risquent de monter avec des élections présidentielles prévues pour l’année prochaine, que certains pourraient ne pas vouloir être analysées trop attentivement par des observateurs neutres ou des soldats de la paix.

Le Mali, gouverné par une junte militaire depuis un premier coup d’État en 2020, lutte contre des groupes armés liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique avec l’aide de mercenaires paramilitaires russes.

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