La junte militaire du Mali n’a pas peur des sanctions de la CEDEAO. Mieux, il a mis en place une série de mesures pour montrer sa détermination. Le vendredi 14 janvier 2021, le colonel Asimi Goita a rencontré son armée suprême. Ensemble, ils ont validé le plan de réponse du Mali aux sanctions de la CEDEAO. L’une de ces mesures concerne l’aviation civile. A ce niveau, le Mali ne plaisante pas…

Dans quelques jours, les compagnies aériennes, notamment la CEDEAO, qui opère à l’aéroport de Bamako, devront prendre une décision. Soit ils confirment la continuité de leurs activités, soit le Mali sera contraint de prendre des mesures de rétorsion. Ce qu’a annoncé le ministère des transports du Mali après la commission spéciale de défense.

En effet, selon le communiqué officiel, le Mali « invite toutes les compagnies aériennes à confirmer la continuité de leurs services à la Régie nationale de l’aviation civile dans les 72 heures à compter du 15 janvier. Après cela, leurs places seront attribuées à d’autres compagnies », menaçant le Mali les autorités. Le Mali n’entend pas tourner le dos à la CEDEAO, mais plier le torse.

Le colonel Asimi Goita et ses hommes sont prêts au combat. Même s’ils se disent ouverts à toutes les initiatives de dialogue, les militaires maliens ne feront pas profil bas devant la CEDEAO. De plus, ils ont appelé les Maliens à manifester ce vendredi. Une manifestation nationale pour apporter un soutien populaire à la junte militaire qui en a vraiment besoin est à ce stade. Dans les jours à venir, les militaires déploieront leur plan de réponse aux sanctions.