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Mali : la trop longue captivité de Soumaïla Cissé



Le chef de file de l’opposition malienne est aux mains des jihadistes depuis maintenant soixante jours. Malgré la mobilisation de ses partisans, de ses proches et des autorités du pays, sa libération semble encore loin d’être acquise.

Voilà soixante jours que Soumaïla Cissé a été enlevé. Soixante jours que l’on est sans nouvelles ni preuves de vie. Soixante jours que rien ou presque ne filtre des négociations menées pour obtenir sa libération. Le Mali, pourtant, se trouve dans une situation tout à fait inédite : le chef de file de l’opposition, plusieurs fois candidat à la magistrature suprême, est entre les mains de jihadistes, dont on ne sait même pas avec certitude à qui ils sont affiliés.

Les faits remontent au 25 mars. Il est environ 15 heures ce mercredi-là quand le convoi de Soumaïla Cissé quitte le village de Saraféré pour celui de Koumaïra. Quatre jours plus tard doit se tenir le premier tour des élections législatives, et l’heure est aux derniers meetings de campagne. Dans ce cercle de Niafunké, sur les bords du fleuve Niger, le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) est dans son fief. Ici, beaucoup sont acquis à sa cause.

Est-ce parce qu’il est chez lui qu’il se sent en relative sécurité ? Ce jour-là, les miliciens armés de la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA), qui l’escortaient jusqu’à présent dans la région, ne sont pas à ses côtés pour ne pas provoquer d’accrochage avec les jihadistes qui écument la zone. Pas question non plus de s’exposer en se mettant sous la protection des FAMa (Forces armées maliennes), une de leurs cibles privilégiées.

Convaincu par des cadres locaux de son parti, qui lui ont assuré avoir reçu des garanties de chefs jihadistes locaux sur sa libre circulation, Cissé décide de poursuivre sa tournée et de se rendre à Koumaïra.

Onde de choc

À quelques kilomètres du village, un déluge de balles s’abat sur les deux véhicules qui forment sa délégation. Son garde du corps, Mohamed Cissé, est mortellement touché au cou. Lui reçoit des éclats de vitres qui le blessent à la main. Très vite, les assaillants enturbannés font sortir tous les occupants des voitures. L’opposant est emmené sur une moto. Le reste de ses compagnons est divisé en deux groupes. Certains, dont des blessés, sont relâchés et donnent l’alerte.

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