La sécurité retrouve sa place peu à peu sur le sol malien. Cela s’illustre par le retour au bercail de certains fils et filles du pays qui ont dû fuir une mort certaine. Comme annoncé par le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, ce samedi 29 janvier, au moins 50 000 réfugiés sont retournés dans leurs villages.

Certains Maliens regagnent leurs domiciles après avoir été contraints de fuir sous la menace de l’insécurité. Le PM de transition Choguel Maïga a fait l’annonce devant les milliers de spectateurs de la télévision nationale. Il justifie ce retour au bercail par le changement des stratégies mises en place par le président de la transition et le ministre de la Défense et des anciens combattants.

« Sur 350 000 réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur, 50 000 sont, aujourd’hui, retournés dans leurs villages d’origine », a fait savoir Choguel Kokalla Maïga, ajoutant qu’« aujourd’hui, notre armée est dans des conditions exceptionnelles qui lui permettent d’accomplir sa mission régalienne historique, j’allais dire pour sécuriser le peuple malien ».

La junte ne compte pas s’arrêter sur une si bonne lancée. L’objectif du colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs, selon le Premier ministre, « est que dans quelques mois, nous pacifions l’écrasante majorité de notre territoire national pour pouvoir aller aux élections ».

Ce canal était également l’occasion pour le chef du gouvernement de transition de mettre en exergue les résultats positifs des efforts du gouvernement contre le terrorisme. D’après Choguel Maïga, « aujourd’hui dans toutes les régions du Mali, les citoyens sentent le retour de la paix petit à petit ».

Par ailleurs, le Premier ministre s’est exprimé sur les sanctions de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Économique et Monétaire Ouest – Africaine (UEMOA) contre le Mali. Il a dénoncé le caractère illégal et illégitime de ces décisions. Le gouvernement malien se dit tout de même ouvert au dialogue avec la communauté internationale.

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