[ad_1]
Mali et Burkina Faso renouvellent leur soutien aux putschistes
Les gouvernements du Mali et du Burkina Faso ont récemment fait part de leur soutien continu aux putschistes qui ont pris le contrôle du pouvoir dans les deux pays. Cette position a été prise malgré les réserves exprimées par certains membres de la communauté internationale.
Au Mali, le coup d’État a eu lieu le mois dernier, lorsque des soldats ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta suite à des manifestations de grande ampleur contre sa gouvernance. Depuis lors, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), dirigé par le colonel Assimi Goïta, s’est installé au pouvoir. Malgré les critiques de diverses organisations internationales et pays étrangers, le gouvernement malien a réaffirmé son soutien au CNSP et a déclaré qu’il continuerait à travailler en étroite collaboration avec eux pour stabiliser le pays.
Quant au Burkina Faso, un coup d’État similaire a eu lieu en 2015, lorsque le président Blaise Compaoré a été renversé après 27 ans au pouvoir. Depuis lors, le pays a connu une instabilité politique croissante et une résurgence des activités terroristes. Dans ce contexte, les putschistes ont bénéficié du soutien de certains groupes de la population qui attendaient des changements économiques et politiques depuis longtemps. Le gouvernement burkinabè actuel a réaffirmé son soutien à la transition en cours et a appelé à l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantCependant, cette position des gouvernements maliens et burkinabè a été critiquée par plusieurs pays et organisations internationales, qui considèrent que les coups d’État sont contraires aux principes démocratiques. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a d’ailleurs suspendu le Mali de ses institutions en réponse au coup d’État, exigeant un retour rapide à l’ordre constitutionnel. De même, l’Union africaine a condamné ces actions et a appelé au respect des principes démocratiques dans la région.
Malgré les pressions internationales, les gouvernements du Mali et du Burkina Faso continuent d’insister sur le fait que leur soutien aux putschistes est nécessaire pour résoudre les problèmes internes affectant leurs pays respectifs. Ils estiment que ces changements politiques sont cruciaux pour parvenir à une stabilité durable et améliorer les conditions de vie des populations. Cependant, il est essentiel que ces processus de transition respectent les principes démocratiques fondamentaux afin de préserver la stabilité régionale et d’assurer la légitimité des nouvelles autorités.
[ad_2]