Dans un revirement stratégique, les forces armées maliennes ont réussi à reprendre la ville de Kidal, située dans le nord du pays, aux séparatistes touareg.

Cette victoire, proclamée par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, symbolise un triomphe historique pour les autorités maliennes dans leur lutte contre une crise sécuritaire et politique qui perdure depuis 2012. 

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Contexte historique et les détails de l’opération

Kidal, autrefois bastion des insurrections indépendantistes, était depuis 2014 sous le contrôle des rebelles touareg, chassant les forces maliennes à la suite de violents affrontements.

La ville était devenue un point d’irritation persistant pour l’État central, transformant sa reconquête en un défi stratégique de longue date.

Bien que le président de la transition ait confirmé la reprise de Kidal, l’étendue du contrôle territorial de l’armée demeure floue, entravée par l’absence d’images officielles et la coupure délibérée du réseau téléphonique par les rebelles.

Des sources anonymes indiquent le retrait des rebelles lors de l’entrée des forces armées.

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Enjeux géopolitiques

Située à plus de 1 500 km de la capitale Bamako, Kidal revêt une importance stratégique en tant que carrefour sur la route de l’Algérie. Sa reconquête par l’armée malienne représente un jalon dans la restauration de la souveraineté territoriale et met fin à des années d’insoumission de cette région clé.

Les autorités maliennes saluent cette victoire comme une avancée considérable, soulignant la détermination du pays à restaurer son intégrité territoriale. Cependant, la situation sur le terrain reste complexe, avec des informations contradictoires sur le réel contrôle de la ville.

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Toutefois, il convient de noter que la reprise de Kidal par l’armée malienne marque un tournant historique dans la quête de souveraineté du pays.

Cette victoire symbolique met en lumière les efforts soutenus des autorités pour restaurer l’intégrité territoriale et annonce une nouvelle phase dans la résolution des crises sécuritaires et politiques qui persistent au Mali depuis plusieurs années.