Payer la dot, est judicieux et respectueux. Mais que se passe-t-il quand l’un des fiancés est de mauvaise foi ? En tout cas, ce jeune malien s’est fait avoir de façon pitoyable.

En Afrique, le payement de la dot est une tradition constante. La dot a un caractère symbolique et un gage de respect envers les familles qui aspirent s’unir dans un lien de mariage. Objet de nombreuses contestations quant aux prix parfois thésaurisant, la dot même perd sa valeur traditionnelle. Si ce n’est pas une fiancée bousillée d’avance, c’est la famille qui cherche à s’enrichir. Le comble, c’est quand l’arnaque et la mauvaise foi entrent en jeu.

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Le bruit court sur les réseaux pendant ces temps qu’un jeune homme du nom de Konaté a été victime d’une arnaque sans doute décevante. En réalité, le jeune prétendu futur époux d’une jeune fille a remis une somme de 2.200.000 à la tante cette dernière pour la dot.

Ce qui ne semble pas évident c’est comment il a pu débourser une telle somme en liquide alors même que la nature de la dot est faite d’objets, de matériaux payés par la belle famille. L’autre belle famille se contente juste d’établir une liste. On ne sait jamais, peut-être dans leur tradition, il faut remettre une quelconque somme. Le vrai ennui, c’est qu’à la réception de cette symbolique et mirobolante somme la prétendue fiancée a finalisé quelques procédures et a mis les voiles. Elle est partie dans la prestigieuse ville de Paris, laissant le jeune homme déçu.

Quelle valeur a encore la dot ? Objet d’arnaque, de déception. Puisse Dieu panser les blessures de ce jeune homme et que la nature juge chacun selon ses mérites.

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