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Magic System fête ses 20 ans, un parcours plein d’expérience



Trois disques de platine, 16 d’or… Les quatre garçons d’Abidjan ont trouvé le Magic System pour faire danser la planète. Le groupe ivoirien fête ses 20 ans avec une tournée africaine et une autobiographie.

«Cet anniversaire est particulier pour nous. Car nous célébrons 20 ans d’amitiés, de collaboration, de moments de joies et de tristesses», confie  A’Salfo, le leader du groupe qui a su ouvrir les portes du marché africain et international au genre zouglou mais aussi aux autres genres ivoiriens, dont le coupé-décalé.

Un tube en argot abidjanais

A’Salfo, Manadja, Tino et Goudé, les quatre boys d’Anoumabo, quartier déshérités d’Abidjan, aux ruelles boueuses et sablonneuses, ont joué partout, des stades africains aux salles mythiques comme l’Apollo à New York ou l’Olympia à Paris et jusqu’au Louvre, le 7 mai, pour le concert célébrant la victoire du président français Emmanuel Macron.

Formé en 1997, le groupe a connu la consécration deux ans plus tard avec son tube «Premier Gaou», fable sur les déboires sentimentaux d’un jeune homme naïf – le gaou est un homme crédule en nouchi, l’argot abidjanais. Le tube va propulser les quatre amis sur la scène mondiale.

Des bosseurs plein d’humilité

«Magic System est un groupe de grands bosseurs pleins d’humilité (…). quand on dispose de ces critères, on peut aller loin dans le succès», témoigne la star ivoirienne du reggae Alpha Blondy, l’artiste aux millions d’albums vendu dans le monde.

Le succès de Magic System, c’est aussi la réussite du zouglou, un rythme musical typiquement ivoirien né sur les campus universitaires d’Abidjan dans les années 1990. Le zouglou dénonce les travers de la société ivoirienne tout en la faisant danser.

«Malgré son ancrage national, le zouglou peinait à se faire entendre sur la scène internationale. C’est seulement en 2002 que le monde entier découvrira vraiment ce rythme, grâce à un remix de Premier Gaou signé du célèbre DJ français Bob Sinclar», explique le journaliste-écrivain Usher Aliman, auteur du livre «Espoir 2000, les secrets d’un zouglou insoumis».

Projets sociaux

Depuis que la réussite est au rendez-vous, Magic System développe des projets sociaux dans son quartier, à travers notamment le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), un événement qu’il a créé.

Le groupe a aussi construit deux écoles primaire et maternelle à Anoumabo. Leur seul souhait aujourd’hui : «Revenir en 2037 à Anoumabo pour fêter les 40 ans».

(AFP)

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