En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Macron pique une colère contre la police israélienne



Le président français Macron, en visite à Jérusalem, a eu ce mercredi 22 janvier 2020 une rapide altercation avec les policiers israéliens.

Le coup de colère d’Emmanuel Macron contre les services de sécurité israéliens

« Je n’aime pas ce que vous avez fait devant moi ! » Visiblement en colère, Emmanuel Macron a demandé avec insistance ce mercredi 22 janvier 2020 à des policiers israéliens de bien vouloir le laisser entrer dans l’église Sainte-Anne de Jérusalem pour une visite improvisée.

Les images rappellent évidemment la visite et la colère de Jacques Chirac dans la même ville, en 1996. Ce mercredi, Emmanuel Macron s’en est pris à la police israélienne, à qui il reprochait d’avoir cherché à entrer dans le domaine national de Sainte-Anne, un des quatre territoires français de Jérusalem.

« Tout le monde connaît les règles, je n’aime pas ce que vous avez fait face à moi, sortez ! » intime le président de la République aux policiers. « Personne n’a à provoquer personne, ok ? Restons calmes », ajoute-t-il dans une vidéo tournée par notre journaliste sur place.

Ce mercredi matin déjà, une altercation avait opposé les services de l’ordre français et israéliens, qui souhaitaient entrer dans cette enclave française. Les policiers avaient failli en venir aux mains, les Français arguant qu’il s’agit d’un domaine national.

Le domaine de Sainte-Anne appartient à la France depuis le milieu du XIXe siècle, explique le Consulat Général de France à Jérusalem. Cette église romane, bâtie au XIIe siècle, « est considérée comme le site de la maison des parents de la Vierge Marie et de la piscine de Bethesda où, selon les Évangiles, le Christ guérit un paralytique ».

Un air de Jacques Chirac
Ces images résonnent avec celle de la visite de Jacques Chirac, le 22 octobre 1996, là aussi dans la vieille ville. Le président de la République avait alors invectivé les policiers israéliens, qui empêchaient les passants de lui serrer la main et bousculaient les journalistes présents sur place.

« Vous voulez que je reprenne mon avion et que je retourne en France, c’est ça ? », avait-il réagi, dans un anglais à l’accent prononcé. Un épisode qui lui avait valu une gloire certaine dans les territoires palestiniens, et le courroux des Israéliens, perçus alors comme agresseurs dans le conflit.

Le rapprochement entre l’ancien président et Emmanuel Macron a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du PCF Ian Brossat a moqué le président sur Twitter, en affirmant qu’il « singeait Chirac pour faire oublier qu’il mène la politique de Sarkozy ».

« Vous voulez que je reprenne mon avion et que je retourne en France, c’est ça ? », avait-il réagi, dans un anglais à l’accent prononcé. Un épisode qui lui avait valu une gloire certaine dans les territoires palestiniens, et le courroux des Israéliens, perçus alors comme agresseurs dans le conflit.

Le rapprochement entre l’ancien président et Emmanuel Macron a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du PCF Ian Brossat a moqué le président sur Twitter, en affirmant qu’il « singeait Chirac pour faire oublier qu’il mène la politique de Sarkozy ».

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !