Le président Macky Sall a pris de court la majorité des acteurs politiques de son pays en annonçant le 3 juillet 2023 qu’il ne se présentera pas pour un troisième mandat lors des prochaines élections présidentielles.
Cette décision, qui contraste avec les signaux précédents envoyés par le chef de l’État sénégalais, suscite des réactions diverses et soulève des interrogations quant à sa capacité à tenir parole.
Lire aussi : Macky Sall renonce à un 3ème mandat : Réactions des Chefs d’État africains
Les félicitations internationales affluent pour Macky Sall
Peu de temps après le discours très attendu du président sénégalais, les réactions affluent de toutes parts. Il est indéniable que des personnalités politiques internationales, comme l’ancien président américain Barack Obama qui aurait selon certains médias tenté de « le raisonner », adressent déjà leurs félicitations à Macky Sall.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, estime que Macky Sall « a montré la voie à suivre ».
Sur le plan national, les adversaires politiques du chef de l’État sénégalais prennent acte de cette décision « sage », qui apporte sans aucun doute une accalmie au sein du paysage politique.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantL’incertitude face aux précédents de renoncement
Cependant, le scénario d’un chef d’État africain ayant initialement annoncé publiquement son renoncement à exercer un énième mandat pour finalement faire volte-face a déjà été vu par le passé.
En effet, le président actuel de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, avait déclaré en mai 2020 qu’il ne se présenterait pas aux élections présidentielles de la même année, indiquant que son Premier ministre feu Amadou Gon Coulibaly serait le candidat du parti.
Pourtant, le 6 août 2020, tout a basculé. Alassane Ouattara a fait marche arrière après le décès de son Premier ministre en déclarant : « Face à ce cas de force majeure et par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Je suis donc candidat. »
Macky Sall est en train de s’inscrire dans l’histoire politique sénégalaise en tant que « démocrate » tel qu’on l’a toujours perçu. Espérons qu’il reste ferme face aux « flatteurs courtisans » qui l’entourent.