Alors que la guerre en Ukraine continue de s’intensifier, l’Union européenne (UE) a annoncé qu’elle suspendrait les visas pour les citoyens russes afin de limiter les passages frontaliers de la Russie vers l’UE.

Les ministres européens des Affaires étrangères sont parvenus à un consensus politique pour suspendre totalement l’accord de facilitation des visas entre l’UE et la Russie. L’accord doit maintenant être approuvé par tous les États membres du Conseil européen.

« Depuis la mi-juillet, nous avons constaté une énorme augmentation des passages frontaliers de la Russie vers les pays voisins. Cela est devenu un risque pour la sécurité de ces pays voisins », a déclaré le 8 août le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, lors d’une conférence de presse à Prague le mercredi 31 mars.

Borrell a déclaré que l’UE avait accepté de réduire considérablement le nombre de nouveaux visas délivrés par les États membres de l’UE aux citoyens russes.

Borrell a ajouté que les États membres de l’UE ont vu « de nombreux Russes voyager pour les loisirs, faire du shopping, comme s’il n’y avait pas de guerre en Ukraine ».

« Nous n’agissons pas comme si de rien n’était, ça ne peut pas être comme avant », a-t-il poursuivi. « Ce sera plus difficile et le processus sera plus long. En conséquence, le nombre de nouveaux visas sera considérablement réduit », a-t-il ajouté.

En réponse, la Russie a averti l’UE des conséquences de la suspension. La Russie décidera des mesures de représailles à prendre, selon l’agence de presse russe RIA Novosti.

« La violation, le contournement ou le retrait par l’UE de l’accord de facilitation des visas avec la Russie ne sera pas sans conséquences. Nous déciderons nous-mêmes si ces mesures sont symétriques, asymétriques ou non anticipées par l’UE », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexander Glushko à l’agence de presse. .

« Si Bruxelles décide de s’humilier à nouveau, c’est son choix », a-t-il déclaré.