Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué sévèrement l’ONU et son Conseil de sécurité, les qualifiant d' »inefficaces » face à la crise à Gaza. Erdogan a appelé à une réforme du système des membres permanents et du droit de veto, soulignant les lacunes qu’il perçoit dans le fonctionnement actuel de l’organisation internationale.

Lors d’une déclaration à son retour d’Arabie Saoudite, Erdogan a exprimé son mécontentement envers l’ONU, affirmant que l’organisation était devenue « inefficace ». Il a spécifiquement pointé du doigt le Conseil de sécurité, déclarant que même ce dernier, composé de membres permanents dotés d’un droit de veto, ne pouvait obtenir aucun résultat concret. Erdogan a déploré l’inaction de l’ONU face à la crise à Gaza, accusant l’organisation de fermer les yeux sur les souffrances des Gazaouis.

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Le président turc a appelé à une réforme significative du Conseil de sécurité de l’ONU, qui comprend cinq membres permanents avec un droit de veto et dix membres non permanents élus pour des mandats de deux ans. Erdogan a critiqué le système actuel de nomination permanente et de droit de veto, suggérant que cette structure ne pouvait pas perdurer dans le nouvel ordre mondial.

Erdogan a déclaré que le système mondial est injuste et a plaidé en faveur d’une structure qui se renouvelle. Il a insisté sur le fait que l’avenir du monde et la vie des peuples ne devraient pas dépendre uniquement de cinq pays disposant d’un droit de veto. Cette critique pointue de l’ONU reflète les préoccupations d’Erdogan concernant la nécessité d’une réforme profonde pour une représentation plus équitable dans les instances internationales.