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L’Iran promet de venger la mort du général Soleimani, des milliers de manifestants à Téhéran



La plus haute instance sécuritaire de l’Iran a promis vendredi de venger «au bon endroit et au bon moment» la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine à Bagdad.

«L’Amérique doit savoir que son attaque criminelle contre le général Soleimani a été la plus grave erreur du pays (…) L’Amérique n’évitera pas les conséquences de ce mauvais calcul», a déclaré dans un communiqué le Conseil suprême de la sécurité nationale iranien.

«Ces criminels subiront une dure vengeance (…) au bon endroit et au bon moment», a-t-il assuré, martelant que Washington «sera responsable pour les conséquences liées à chaque aspect de cet agissement criminel».Le conseil a ensuite rendu hommage à Qassem Soleimani, qualifié de «glorieux général» qui était «la fierté non seulement des Iraniens mais aussi des musulmans et des opprimés (…) à travers le monde».

Bien que sa mort soit «une grande perte», son rôle sera repris par un autre général, a dit le conseil.

De fait, les autorités iraniennes ont déjà annoncé le nom de son successeur, Esmaïl Qaani.Chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne, chargée des opérations extérieures de la République islamique d’Iran et homme-clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient, le général Qassem Soleimani a été tué vendredi dans un raid américain à Bagdad.

La même frappe – décidée sur ordre du président américain Donald Trump, selon le Pentagone – a également tué son premier lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, des paramilitaires irakiens majoritairement pro-iraniens. En tout, 10 personnes sont mortes, selon Téhéran.

 

«L’Amérique doit savoir que son attaque criminelle contre le général Soleimani a été la plus grave erreur du pays (…) Ces criminels subiront une dure vengeance (…) au bon endroit et au bon moment», a déclaré dans un communiqué le Conseil suprême de la sécurité nationale iranien.

Des dizaines de milliers de personnes manifestent par ailleurs vendredi à Téhéran pour dénoncer les «crimes» américains, a constaté un journaliste de l’AFP. Après la prière, une foule a rempli des rues du centre de la capitale iranienne, scandant «Mort à l’Amérique» et brandissant des portraits de Soleimani.

Ce dernier était à la tête de la force al-Qods, entité en charge des opérations extérieures au sein des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne. Il a été tué tôt vendredi à Bagdad.

Femmes et hommes, certains âgés, ont défilé en brandissant notamment des portraits du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.

«L’axe du mal, ce sont les États-Unis, le leitmotiv de la religion et du Coran est: mort à l’Amérique», ont-ils scandé en choeur.

«Ô leader de notre Révolution, condoléances, condoléances», ont-ils poursuivi.

L’agence officielle Irna a rapporté des défilés similaires dans les villes d’Arak, Bojnourd, Hamedan, Hormozgan, Sanandaj, Semnan, Chiraz et Yazd.

La mort de Soleimani, devenu ces dernières années une haute personnalité publique en Iran, a aussi provoqué des rassemblements dans sa ville natale, Kerman (centre), d’après la même source.

Pour ses partisans comme pour ses détracteurs, Qassem Soleimani, qui a joué un rôle important dans le combat contre les djihadistes, est l’homme clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient: il a renforcé le poids diplomatique de Téhéran, notamment en Irak et en Syrie, deux pays où les États-Unis sont engagés militairement.

NOUVEAU CHEF DE LA FORCE AL-QODS
Le guide suprême iranien a nommé Esmaïl Qaani comme nouveau chef de la force al-Qods après la mort de son commandant vendredi dans un raid américain sur l’aéroport de Bagdad.

«Après le martyr du glorieux général Qassem Soleimani, je nomme le brigadier général Esmaïl Qaani commandant de la force al-Qods» des Gardiens de la Révolution, a déclaré l’ayatollah Ali Khamenei dans un communiqué publié sur son site officiel.

M. Qaani était jusqu’ici chef-adjoint de la Force Al-Qods, en charge des opérations extérieures de l’Iran. L’ayatollah Khamenei l’a décrit comme «l’un des commandants les plus décorés» des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, depuis la guerre Iran-Irak (1980-1988).

«Les ordres de la Force Al-Qods demeurent exactement les mêmes que sous la direction du martyr Soleimani», a poursuivi le guide suprême.

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