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Le débat sur l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) au Cameroun vire au noir

Le Cameroun se trouve au cœur d’un débat houleux concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), alors que la Société de gynécologues et obstétriciens du Cameroun (Sogoc) plaide pour une révision de la condamnation de l’avortement devant le Parlement. Cette initiative a été reçue avec des réactions mitigées, notamment de la part de la ministre de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoua.

La ministre a récemment émis une directive à tous les délégués régionaux de son ministère, les exhortant à ne pas être influencés par le plaidoyer international en faveur de la promotion des droits des femmes à accéder à l’IVG. Cette décision intervient après que l’IVG a été inscrite comme un droit garanti par la Constitution française, soulevant ainsi des préoccupations quant à son impact sur le contexte camerounais.

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Dans sa correspondance, la ministre Abena Ondoua instruit les délégués régionaux de prendre des mesures préventives pour surveiller et anticiper les actions des ONG qui pourraient tenter de légitimer des situations contraires à la législation camerounaise. Cette position reflète les tensions persistantes entre les droits des femmes, les normes sociales et la législation en vigueur au Cameroun.

L’interdiction de l’avortement au Cameroun est enracinée dans le code pénal, avec des sanctions sévères à l’encontre des femmes qui avortent. Les interruptions volontaires de grossesse ne sont autorisées qu’en cas de mise en danger de la santé de la mère ou en cas de grossesse résultant d’un viol. Cependant, le niveau de prévalence de l’avortement au Cameroun reste peu documenté.

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La reconnaissance de la liberté de recourir à l’avortement dans la Constitution française soulève des questions sur l’alignement des normes internationales avec les lois nationales dans divers pays, y compris le Cameroun. Alors que la France prend cette initiative historique, le Cameroun reste confronté à des défis complexes en matière de droits des femmes et de santé reproductive.

Le débat sur l’IVG au Cameroun illustre la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre les différentes parties prenantes pour trouver des solutions qui respectent à la fois les normes culturelles et les droits fondamentaux des femmes.

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