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Libye: une migrante nigériane révèle comment elle a survécu en buvant le sang de son flux menstruel



L’histoire de la jeune Aisha Jimoh une migrante d’origine nigériane fait froid au dos.

La quête des Nigérians de trouver des pâturages plus verts en fuyant leur pays d’origine, bat son plein. De nombreux nigérians sont prêts à tout pour immigrer dans des pays plus développés où ils croient que des opportunités s’offriront à eux pour un avenir meilleur. Bien que la poursuite de ces rêves soit encouragée, trop de personnes deviennent des cibles désespérées ou vulnérables pour les trafiquants d’êtres humains ou de sexe.

C’est le cas d’Aisha Jimoh, maman de 31 ans, qui s’est nourrie de son sang menstruel pour survivre à la dure réalité à laquelle elle a dû faire face en tentant de se trouver un avenir meilleur.

Lors d’une recente interview qu’elle a accordée à la chaine Légitime TV, la jeune femme a expliqué l’enfer qu’elle a vécu dans le désert libyen après la chute du guide Mouammar Kadhafi. Aisha Jimoh a expliqué qu’elle buvait le sang de son flux menstruel pour survivre dans le désert.

Elle a révélé qu’elle pensait que la vie était déjà difficile dans son pays mais avoue qu’elle a connu de véritables difficultés en se rendant en Libye. Elle a raconté comment elle avait quitté Unilorin, où elle étudiait l’anglais, en raison d’un manque de moyens financiers, et était frustrée jusqu’à ce qu’elle rencontre un homme qui lui avait suggéré de voyager à l’étranger.

Selon la mère d’un enfant, l’homme anonyme lui aurait présenté un certain M. Jubril à Lagos quand elle se lamenta de ne pas avoir l’argent nécessaire pour voyager. Jubril a promis de l’aider à se rendre gratuitement en Libye. Toutefois, elle paierait le coût de son voyage, qui s’élevait à 300 000 nairas, dès son arrivée. Il lui a également dit qu’un travail de 1 000 dinars (100 000 nairas) par mois lui serait attribué à son arrivée.

Elle a également révélé que le voyage en Libye par la route avait commencé avec quarante-sept autres personnes mais que seulement dix-neuf d’entre elles ont pu arriver à destination. Beaucoup étant décédées des suites d’une mauvaise ventilation du véhicule dans lequel elles avaient été fourrées. Au moment où ils sont arrivés dans un désert, ils étaient à court de nourriture et d’eau et pour rester en vie, Aisha a noté qu’elle devait se nourrir de son sang menstruel.

Les faits remontent à 2011, lorsque l’OTAN avait lancé une offensive en Libye, caractérisée par des frappes aériennes américaines. Après plusieurs jours d’affrontements, le pays était plongé dans le chaos. Une situation qui avait eu pour conséquence la maltraitance des migrants de l’Afrique au sud du Sahara

L’un des reportages de la chaine de télévision CNN quelques années après témoigne de la gravité des actes posés.

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