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Libye : Affrontements armés à Tripoli alors que la lutte pour le pouvoir s’approfondit



Le gouvernement libyen nommé par le Parlement, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar, a annoncé mardi qu’il se retirait de la capitale Tripoli, siège de l’exécutif rival, après plusieurs heures de combats déclenchés par son arrivée.
Dotée des réserves les plus abondantes d’Afrique, la Libye est en proie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 à une série de crises politiques et de violences qui sapent le processus de transition censé tourner la page d’années de dictature.
En milieu de matinée, le service de presse du gouvernement nommé par le Parlement a indiqué dans un communiqué que son Premier ministre Fathi Bashagha et plusieurs de ses ministres avaient « quitté Tripoli pour préserver la sécurité… des citoyens »« .
Plus tôt dans la nuit, elle avait annoncé l’arrivée à Tripoli de Bashagha et de ministres « pour commencer les travaux » du gouvernement, mais cela avait conduit à des combats de plusieurs heures dans la ville entre groupes armés, selon un correspondant de l’AFP.
Le journaliste de l’AFP n’a pas été en mesure d’identifier précisément ces factions.
Dans la région de Tripoli, les deux camps bénéficient du soutien de groupes armés encore très influents dans l’ouest du pays, mais dont les allégeances sont traditionnellement mouvantes.
« Al Nawasi », une importante milice de la capitale, a salué lundi soir l’entrée de M. Bashagha avant qu’il ne se retire.
De son côté, le gouvernement basé à Tripoli, issu début 2020 d’un processus politique parrainé par l’ONU, n’a pas réagi aux événements de ces dernières heures.
La conseillère spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Stephanie Williams, a appelé sur Twitter à la « retenue », soulignant « la nécessité absolue de s’abstenir de toute action provocatrice ».

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