Le président béninois a dû répondre aux questions sur la possible libération des rivaux Reykja Madougou, Joël Ivo et consorts lors d’une conférence de presse co-animée par Emmanuel Macron et Patrice Talon.
« Le Bénin n’a pas de prisonniers politiques », a d’abord précisé le président Patrice Talon. Cependant, il a reconnu que certains se sont retrouvés en prison pour leur conduite dans la sphère politique. Mais pour Patrice Tyrone, il n’y a pas de traitement particulier pour ces personnes. « Pour moi, il n’y a aucun argument qui tient debout, qui soit valable et qui implique des personnes qui commettent des crimes », a-t-il déclaré.
En revanche, le chef de l’Etat reste ouvert à la possibilité d’une libération par le biais d’une grâce présidentielle ou d’une loi d’amnistie en faveur des personnes impliquées, dont Reckya Madougou, Joël Aïvo et Cie. « Ceux qui sont en prison, peuvent faire un acte quelconque, un geste pour pardonner aux gens, donner l’amnistie. C’est possible. Parce que parfois certains crimes sont pardonnés et amnistiés », a déclaré Patrice Talon.