La décision d’accorder une caution au footballeur brésilien Dani Alves, alors qu’il a été condamné à quatre ans et demi de prison pour viol, a suscité l’indignation de l’avocate de la plaignante, Ester García.
En effet, le mercredi 20 mars, un tribunal de Barcelone a approuvé la libération d’Alves moyennant une caution d’un million d’euros, ce qui a poussé Ester García à condamner cette décision en la qualifiant de « justice pour les riches ».
Outrage à la libération de Dani Alves : L’avocat de la plaignante dénonce le favoritisme à l’égard des riches
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Choquée et indignée, Me García a promis de faire appel de la décision, affirmant qu’elle ne respectait pas les principes de droit et d’égalité. Le tribunal a justifié la libération d’Alves en citant des conditions strictes et son appel contre la condamnation.
Malgré les conditions imposées par le tribunal, notamment la remise des passeports espagnol et brésilien et l’interdiction stricte d’entrer en contact avec la victime, l’avocate reste fermement opposée à la remise en liberté de Dani Alves. Elle a dénoncé l’injustice qui consiste à permettre à une personne disposant d’importants moyens financiers d’échapper à l’emprisonnement.
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Commandez MaintenantLa décision a suscité d’autres critiques de la part de divers milieux, les partis politiques et les activistes condamnant ce qu’ils perçoivent comme un favoritisme de classe au sein du système judiciaire. Sumar, un parti de gauche, a condamné la décision en la qualifiant de patriarcale et de classiste, soulignant les inégalités systémiques dans l’administration de la justice.
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La condamnation d’Alves découle d’un incident survenu en décembre 2022, au cours duquel il a été reconnu coupable du viol d’une jeune femme dans une boîte de nuit de Barcelone. Bien qu’il ait clamé son innocence et affirmé avoir eu des relations consensuelles, sa défense a échoué en raison des incohérences de son témoignage.
La libération de Dani Alves, l’un des joueurs les plus décorés de l’histoire du football, a ravivé les débats sur les privilèges et la justice. Si la décision de la Cour reconnaît que le temps a passé depuis l’emprisonnement d’Alves, ses détracteurs affirment qu’elle porte atteinte à l’intégrité de la procédure judiciaire et perpétue les disparités fondées sur la richesse et le statut.