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L’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali est mort



L’ancien président tunisien Ben Ali est mort ce jeudi à l’âge de 83 ans à Djeddah, en Arabie Saoudite. Après cinq mandats à la tête de l’État, il avait été contraint par la rue de quitter le pouvoir et vivait en exil en Arabie saoudite depuis sa chute en 2011.

Il est décédé après un long combat contre le cancer,car son état s’étant fortement détérioré ces trois dernières semaines.

Président de la République tunisienne du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011, Ben Ali avait été contraint de quitter le pays au début de l’année 2011, après un immense mouvement de protestation populaire qui avait inauguré les débuts du Printemps arabe.

Né le 3 septembre 1936 au sein d’une famille modeste de onze enfants à Hammam Sousse, sur la côte nord-est du pays, Zine el-Abidine goûte très jeune à la politique en intégrant le Parti nationaliste Néo-Destour.

Diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, puis de l’École de l’artillerie de Châlons-sur-Marne, en France, il poursuit son cursus universitaire aux États-Unis. Avec un diplôme d’ingénieur en électronique aux États-Unis, il revient en Tunisie et occupe différents postes, notamment au sein de l’armée et à l’étranger.

En 1984, il est rappelé à Tunis, après les émeutes de la faim, et prend la tête de la Sûreté nationale. Membre du bureau politique du Parti socialiste destourien (PSD), il accède alors aux premières marches du pouvoir en 1987, en tant que ministre de l’Intérieur en mai, puis comme Premier ministre en octobre.

Zine el-Abidine Ben Ali prend alors en main le PSD, qu’il transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) en 1988. Il supprime la présidence à vie et est élu président, avec 99,27 % des voix, le 2 avril 1989. Un score qu’il battra cinq ans plus tard, avec 99,91 % des suffrages.

Lors de ces deux scrutins, il est l’unique candidat. En 2002, il fait amender la Constitution par référendum pour supprimer la limitation des mandats et rallonger l’âge limite, afin de pouvoir déposer une candidature à la présidentielle de 2004. Qu’il remporte, à 68 ans, avec seulement 94,4 % des voix. Il est à nouveau réélu en 2009, à 89,62 %.

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