Les élections générales en Afrique du Sud prévues pour le 22 mai de l’année prochaine promettent d’être un moment clé dans le paysage politique, avec d’importantes révélations de la part de l’ancien président Jacob Zuma. Condamné à 15 mois de prison en 2021 pour avoir refusé de témoigner devant une commission anti-corruption, Jacob Zuma a récemment déclaré qu’il apporterait son soutien au nouveau parti Umkhonto We Sizwe (MK) lors de ces élections cruciales.
Le MK, nommé d’après l’ancienne aile paramilitaire du Congrès national africain (ANC) qui a joué un rôle déterminant dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, semble être le choix de Zuma pour cette nouvelle phase de la politique sud-africaine. Dans une déclaration lue par sa fille, Duduzile Zuma-Sambudla, au centre communautaire Ipeleng à Soweto, Gauteng, Zuma a officiellement approuvé le parti pour s’inscrire auprès de la Commission électorale sud-africaine (CEI).
« Aujourd’hui, ma mission est uniquement d’annoncer la voie à suivre. Le lancement officiel du parti MK et l’annonce de sa direction intérimaire et de ses listes de parti auront lieu au début de 2024 », a déclaré Zuma-Sambudla au nom de son père, selon les médias locaux.
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Commandez MaintenantCette annonce intervient après la période tumultueuse de Zuma en tant que chef de l’État sud-africain de 2009 à 2018, qui s’est terminée par sa démission forcée en raison d’accusations de corruption. Depuis lors, Zuma a lutté contre ces allégations et a été impliqué dans des développements juridiques complexes.
En juin 2021, l’ancien président a été condamné à une peine de 15 mois de prison pour son refus de témoigner devant une commission enquêtant sur la corruption financière et le népotisme pendant sa présidence. Bien qu’il ait commencé à purger sa peine en juillet 2021, Zuma a été libéré sous condition deux mois plus tard pour des raisons médicales.
Cependant, la libération conditionnelle de Zuma a été déclarée illégale par la Cour d’appel d’Afrique du Sud en novembre dernier, ordonnant ainsi son retour au centre correctionnel du KwaZulu-Natal. Étonnamment, en août, Zuma a été gracié presque immédiatement après son retour en prison, grâce à un programme spécial de grâce annoncé par le président Cyril Ramaphosa, visant à réduire la population carcérale.
Le choix de Zuma de soutenir le MK, la branche paramilitaire historique de l’ANC, soulève des questions sur la direction que prendra le nouveau parti et sur son impact potentiel sur le paysage politique sud-africain. L’annonce officielle du lancement du parti MK et la révélation de sa direction intérimaire et de ses listes de parti promettent d’apporter de nouvelles dynamiques à la politique sud-africaine au début de l’année 2024.