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L’ex-président Boni Yayi quitte le Bénin après deux mois de crise politique



L’ancien président du Bénin, Thomas Boni Yayi, a quitté le pays samedi pour raisons de santé, après deux mois de crise politique. Perçu comme un symbole de l’opposition, il était en conflit avec le président actuel, Patrice Talon.

Thomas Boni Yayi, l’ancien président du Bénin, a quitté l’État d’Afrique de l’Ouest samedi 21 juin pour raisons de santé, après deux mois de crise politique et de siège des forces de police autour de son domicile, a annoncé le porte-parole de son parti.

« Le président Boni Yayi a quitté le Bénin aujourd’hui même pour suivre ses soins. Son état de santé s’est considérablement dégradé », a déclaré Nourénou Atchadé, le porte-parole des Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), dans une interview avec Radio France Internationale (RFI), sans préciser où il s’était rendu.

« Effectivement, [il est parti] sans s’expliquer devant la justice », a ajouté son porte-parole. « Il a dit lui-même que dès que sa santé le permettra, il le fera volontiers. Il ne se soustrait pas à la justice. Il ne se reproche absolument rien. »

Ce départ surprise intervient après de nombreuses semaines de fortes tensions entre le président Patrice Talonet son prédécesseur.

Samedi matin, la police républicaine avait déjà annoncé que Cadjehoun (le quartier de Cotonou où se trouve la résidence de Thomas Boni Yayi) était « libéré de tout dispositif policier », au terme de négociations entre le président Patrice Talon et les chefs traditionnels ainsi que les cadres de Savè et Tchaourou, ville d’origine de Thomas Boni Yayi.

Manifestation réprimée à balles réelles

Des violences, faisant au moins deux morts civils et des dizaines de blessés du côté des forces de l’ordre, ont éclaté à la mi-juin dans ces deux localités, après une première série de manifestations réprimées à balles réelles, les 1er et 2 mai, autour du domicile de Thomas Boni Yayi à Cotonou.

« Nous voulons ardemment la paix maintenant », avait déclaré vendredi le président béninois, promettant avoir « pris des mesures » pour résoudre cette crise.

De nombreux observateurs locaux et internationaux dénoncent le tournant autoritaire du chef de l’État béninois dans un pays réputé pour être un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest.

La grande majorité des opposants au président vivent désormais en exil, craignant des mesures judiciaires à leur encontre s’ils reviennent au Bénin.

Thomas Boni Yayi, perçu comme le symbole de l’opposition qui restait dans le pays, avait dénoncé « un coup d’État électoral » lors des législatives tenues le 28 avril, où aucun parti de l’opposition n’avait été autorisé à présenter de candidats.

Il avait appelé le président Talon à annuler le processus électoral et la population à se soulever.

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