Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré devant les députés l’engagement de l’Éthiopie à rechercher un accès à la mer Rouge, soulignant que cela demeure crucial pour le développement économique du pays. Malgré des inquiétudes suscitées par ses déclarations antérieures, Abiy Ahmed a insisté sur le recours au dialogue plutôt qu’à la guerre pour atteindre cet objectif. Cette affirmation intervient dans un contexte régional délicat, marqué par la nécessité d’une solution pacifique pour garantir l’approvisionnement essentiel de l’Éthiopie.

Abiy Ahmed a réaffirmé que l’Éthiopie n’avait aucune intention belliqueuse envers ses voisins, mais continuera de revendiquer sans équivoque un accès à la mer Rouge. L’accès à un port sur la mer Rouge est considéré comme vital pour l’Éthiopie enclavée et sa population croissante, actuellement la deuxième plus importante d’Afrique.

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Le Premier ministre a souligné que l’absence d’accès à la mer pose un défi majeur pour l’économie éthiopienne en pleine croissance. Tout en niant toute intention de menacer la souveraineté de l’Érythrée, il a réaffirmé la nécessité de rechercher une solution pacifique à cette question. L’Éthiopie dépend pour le moment du port de Djibouti, et une diversification des accès portuaires est considérée comme essentielle.

Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la Paix en 2019, a insisté sur la nécessité de prévenir les conflits en répondant aux préoccupations liées à l’approvisionnement alimentaire de l’Éthiopie. Il a exprimé sa volonté de discuter avec les pays voisins pour parvenir à une intégration régionale en Afrique de l’Est, favorisant le commerce transfrontalier et un développement équitable et mutuel.