Le gouvernement éthiopien a chargé mardi une agence onusienne de reconstruire une partie des infrastructures détruites du Tigré, une région en conflit avec Addis-Abeba et contrôlée par les autorités rebelles, dans le cadre d’un projet financé par la Banque mondiale (BM).
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Commandez MaintenantLa Banque mondiale a accordé une subvention de 300 millions de dollars à l’Éthiopie en avril, finançant un projet visant à aider les communautés touchées par le conflit dans le pays.
Le projet vise à reconstruire les infrastructures détruites par le conflit et à améliorer l’accès aux services de base et à faciliter l’accès des victimes de violence sexiste aux programmes d’assistance.
Un accord avec le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) prévoit que l’agence onusienne « mette en œuvre les activités définies par le premier objectif du projet dans la région du Tigré », a indiqué mardi le ministère éthiopien des Finances dans un communiqué.
Il s’agira notamment de « reconstruire les infrastructures assurant les services essentiels affectées par le conflit ».
« Unops mettra en œuvre le projet dans le Tigré jusqu’à ce que la situation dans le Tigré s’améliore et permette au gouvernement de mettre en œuvre le projet par le biais de ses propres structures », indique le communiqué.
Le deuxième objectif du projet « sera mis en œuvre par un autre tiers » sur lequel des négociations sont en cours, a précisé le ministère.
Plusieurs partenaires internationaux de l’Éthiopie ont suspendu leur aide depuis le début en novembre 2020 d’un conflit entre le gouvernement fédéral et les rebelles du Tigré, marqué par de nombreuses exactions et qui a entraîné une grave crise humanitaire dans le nord du pays.
En avril, la Banque mondiale est devenue la première grande institution financière à débloquer des fonds en Éthiopie depuis le début de la guerre. Certains observateurs y ont vu un lien avec l’annonce quelques jours plus tôt d’une « trêve humanitaire » au Tigré.