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Lorsque l’été est pluvieux et froid, cela favorise la mue précoce des phoques
Selon une nouvelle étude, un été pluvieux et froid peut avoir un impact sur le comportement des phoques en favorisant une mue précoce. Les chercheurs ont observé que les conditions météorologiques inhospitalières pendant la période estivale peuvent entraîner une modification du cycle de mue habituel chez ces mammifères marins.
La mue est un processus vital pour les phoques, permettant le renouvellement de leur pelage et de leur épiderme. Elle se produit généralement à la fin de l’été ou au début de l’automne, lorsque les eaux se refroidissent. Cependant, les résultats de cette nouvelle étude montrent que lorsque l’été est particulièrement pluvieux et froid, les phoques peuvent amorcer leur mue plus tôt que d’ordinaire.
Les chercheurs ont effectué des observations sur une colonie de phoques dans une région côtière où les étés sont souvent caractérisés par des températures froides et de fortes précipitations. Ils ont constaté que les phoques ont commencé à muer dès le mois de juillet, soit plusieurs semaines plus tôt que la normale. De plus, la durée totale du processus de mue était plus longue que d’habitude.
Selon les scientifiques, cette réaction des phoques est une adaptation à leur environnement. En effet, une mue précoce permet aux phoques de se débarrasser plus tôt de leur ancien pelage et de préparer leur corps pour les conditions hivernales qui vont arriver plus tôt. De plus, ces conditions météorologiques défavorables pourraient également avoir un impact sur l’abondance des proies des phoques, les incitant ainsi à accélérer leur mue pour pouvoir se nourrir plus efficacement.
Cette étude souligne l’importance de comprendre les effets du changement climatique sur les espèces animales. Les variations météorologiques saisonnières peuvent avoir des conséquences significatives sur le comportement des phoques, et potentiellement sur leur survie à long terme. Les scientifiques continuent d’étudier les impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins, afin de mieux comprendre comment protéger ces espèces emblématiques de nos côtes.
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