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L’Espagne répond aux « attaques » du Maroc



La crise diplomatique s’envenime jour après jour entre le Maroc et l’Espagne, depuis l’hospitalisation de Brahim Ghali, chef du Polisario à Logroño, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne. La première vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo, accuse Rabat d’avoir dépassé «  la limite de bon voisinage  ».

Les relations maroco-espagnoles traversent une crise majeure après l’accueil, sous une fausse identité, de Brahim Ghali, en concertation étroite avec les généraux d’Alger. Après la sortie de l’ambassadrice du royaume chérifien à Madrid, Karima Benyaich, rappelée de son poste, il y a quelques semaines, par sa hiérarchie, l’Espagne a tenu à répondre. Dans un entretien à la télévision régionale andalouse Canal Sur, Carmen Calvo charge Rabat. Elle affirme que le royaume a dépassé « la limite de bon voisinage » pour avoir permis un « assaut des frontières espagnoles dans la ville autonome de Sebta ».

Entre 8 000 et 9 000 migrants clandestins étaient entrés dans l’enclave, en début de semaine dernière, en réponse à l’hospitalisation de Brahim Ghali, chef du Front Polisario à Logroño, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne. « Nous voulons respecter le Maroc, mais ce qui s’est passé ne peut plus se produire », a-t-elle martelé.

Pour Carmen Calvo, c’est une agression que les autorités espagnoles ne pourront pas permettre. Revenant sur l’accueil du leader du Front Polisario sous une fausse identité, sur demande de l’Algérie, elle a affirmé que l’Espagne est « un pays souverain ». « Nous sommes un pays souverain de nos politiques et nous prenons des décisions en fonction de notre politique », a fait savoir Carmen Calvo.

Pour rappel, plusieurs plaintes ont été déposées contre le chef du Polisario, en Espagne, par des dissidents sahraouis du Polisario et des associations des droits de l’Homme pour « crimes de guerre », « tortures, séquestration », « enlèvements, disparitions », « viol ». Il aura fallu un bras de fer engagé par le Maroc pour qu’enfin l’Audience Nationale de Madrid, qui le poursuit depuis 2016, accepte de l’entendre, le 1er juin, par visioconférence, depuis l’hôpital San Pedro, où le chef des séparatistes est en convalescence aux frais du contribuable espagnol.

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