Le Pentagone a récemment déclenché la controverse en réalisant une vente d’armes d’urgence à Israël d’une valeur de 106,5 millions de dollars, quelques heures seulement après que les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution de cessez-le-feu à Gaza aux Nations Unies. Cette décision a suscité des critiques pointues, soulignant une apparente contradiction entre le soutien continu aux actions militaires israéliennes et les efforts déclarés des États-Unis pour minimiser les pertes civiles.
L’annonce de la Maison Blanche concernant la vente d’armes est intervenue vendredi à 23 heures, utilisant une disposition d’urgence pour accélérer le processus. Les États-Unis étaient le seul pays à s’opposer au cessez-le-feu à l’ONU, intensifiant les appels à une réflexion sérieuse sur la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.
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Commandez MaintenantCette décision a également coïncidé avec une tentative de législation de la part de 13 sénateurs démocrates visant à imposer des conditions strictes aux futurs transferts d’armes pour prévenir les « crimes de guerre ». Certains estiment que les actions d’Israël à Gaza peuvent être qualifiées de crimes de guerre, et plusieurs personnalités internationales ont utilisé ce terme pour décrire la situation.
Des préoccupations croissantes quant à la complicité des États-Unis dans les crimes contre l’humanité ont aussi été soulevées, alimentées par la violence persistante à Gaza. L’Iran a récemment averti les États-Unis d’une possible « explosion » au Moyen-Orient en raison de la situation tendue dans la région. La Russie a ainsi mis en garde contre le risque de crimes de guerre liés à un projet israélien d’inondation des tunnels à Gaza. Alors que les violences se poursuivent, la question de la responsabilité américaine dans ce contexte demeure au centre des débats internationaux.
« La combinaison du veto des États-Unis sur une résolution de cessez-le-feu à l’ONU et de cette fourniture accélérée d’armes mortelles à Israël devrait susciter une sérieuse réflexion sur la question de savoir si les affirmations répétées du [secrétaire Blinkin] selon lesquelles les États-Unis cherchent à minimiser les pertes civiles en Israël l’opération à Gaza sont sincères », a déclaré Josh Paul, un ancien responsable du Département d’État.