Les prisonniers pro-Soro seront libérés : voici pourquoi gouvernement RHDP retarde leur libération

Le professeur Mamadou Traoré fait une analyse relative à la libération des prisonniers pro-Soro arrêtés depuis le 23 décembre 2019.

Le gouvernement a enfin décidé de répondre aux recommandations de l’ONU en ce qui concerne le désengorgement des prisons en procédant à la libération des milliers de prisonniers en Côte d’Ivoire.

Ce qui est sûr, le gouvernement n’avait pas assez de cran pour s’opposer à une recommandation forte, venant de l’ONU, qui a contribué fortement à l’installation du gourou du Restaurant au pouvoir. L’analyse que je voudrais faire aujourd’hui concerne la libération des prisonniers politiques Soroistes arrêtés le 23 Décembre 2019.

Les prisonniers qui ne sont pas concernés selon le communiqué du gouvernement,par cette remise en liberté sont: -Les condamnés pour infraction militaire -crime -vols ou tentative de vol commis avec circonstance aggravantes. Nos amis du GPS ne sont pas concernés par ces accusations énumérées plus haut. Ils sont plutôt accusés de divulgation de fausses informations après avoir été blanchis de l’accusation de tentative de coup d’Etat.

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Ils devraient logiquement faire partie des graciés. J’espère que le gouvernement mettra son orgueil de côté pour libérer ces innocentes personnes ! Les maintenir en prison voudrait clairement dire que leur arrestation répond à des préoccupations purement politiques comme nous l’avons maintes fois dénoncé. Ce n’est pas en maintenant ces lieutenants de Guillaume Soro en prison qu’on empêchera ce dernier de diriger ce pays cette année.

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Il serait vraiment mieux de les libérer , surtout après toutes ces dénonciations de leur détention faites par Amnesty International et la presse internationale. Je suis convaincu au fond de moi qu’ils seront libérés. Mais par orgueil, le gouvernement prendra son temps pour le faire afin qu’on ne dise pas que c’est sous la pression qu’ils ont été libérés. Afin également que Guillaume Soro et le GPS n’en fassent pas un élément de leur victoire. Pour parler comme les ivoiriens, libérez les gars là,tchiè, et on va quitter ici !