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Les motos-taxis et les « Keke » (tricycles à moteur) sont interdits à Lagos



Le gouvernement de l’Etat de Lagos a annoncé une interdiction totale à partir du 1er février 2020 des motos-taxis et « keke » (tricycles à moteur) dans une grande partie de la ville. Cette mesure va permettre non seulement de réduire le taux d’accidents dans ce mégalopole économique du pays mais aussi de lutter contre la délinquance dans la ville.

 

C’est une mesure radicale prise sans préavis. L’interdiction de ces véhicules devrait être appliquée dès le 1er février dans les principaux districts de la ville de même que sur tous les grands axes autoroutiers et les quarante ponts que compte la ville.

 

Les motos-taxis et les Keke sont utilisés par des millions de personnes, les moins nanties. Ils ont permis l’emploi de dizaines de milliers de jeunes sans formation. Malgré leur rapidité, ils ne sont pas les moyens de déplacement les plus sûrs et respecter le code de la route n’est pas leur priorité. De 2016 à 2019, les hôpitaux généraux ont enregistré plus de 10 000 accidents graves. « Le manque de respect du code de la route par les chauffeurs d’okada (taxis-motos) et de keke (triporteurs) a entraîné des pertes inutiles de vies », peut-on lire sur le compte officiel de l’Etat de Lagos.

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Si les taxis-motos et les triporteurs circulent abondament dans la ville, c’est que les transports en commun restent insuffisants, voire inexistants, dans de nombreux quartiers. Ceci malgré l’ouverture de quelques lignes de bus ces dernières années. Le nouveau gouverneur de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a promis de s’attaquer aux problèmes de circulation qui plombent le quotidien des Lagotiens.

 

En plus, de nombreux vols à main armée se font à moto. Des tueurs utilisent même les motos pour s’enfuir lors de règlements de compte. De délinquants routiers, leurs profils glissent vers ceux de mafieux. « Le taux de crimes aidés par les ‘motos taxis’ continue d’augmenter (…) », explique Gbenga Omotoso, commissaire à l’Information et à la Stratégie.

 

Les Lagotiens quant à eux, ne sont pas d’avis avec les autorités. Ils ont réagi sur les réseaux sociaux. « Le gouvernement aurait dû d’abord fournir des moyens de transport alternatifs avant l’interdiction totale. », peut-on lire sur les réseaux sociaux. « Ce ne peut être une bonne décision sans prendre des mesures pour en atténuer l’effet. », remarquent-ils. Pourtant, les autorités défendent ces mesures rigoureuses par « la nécessité de préserver la vie des habitants de Lagos ».

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